@Étirév PAS DU TOUT d’accord.
La BASE, c’est l’égalité : égalité en droits, égalité en devoirs pour TOUS sans aucune exception. De là effectivement découle la vraie démocratie, qui est nécessairement liée au fait que chacun a le droit de s’exprimer, de débattre, de donner des explications et des objection, et de contribuer à la décision finale : cela vaut bien entendu pour un cercle relativement restreint. Si des projets plus ambitieux sont NÉCESSAIRES, les cercles de base enverront une personne mandatée précisément à un cercle des cercles, où des contraintes nouvelles apparaîtront : si dans le cadre du mandat de chacun subsistent des différends, chaque mandaté retournera devant ses pairs pour en rendre compte. Les assemblée délibèreront à nouveau, et feront de nouvelles propositions, ou pas. Dans ce cas le projet sera enterré, au moins pour le moment.
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De l’égalité découle la fraternité, la solidarité. C’est ainsi qu’est née il y a cent dix ans une mutuelle qui s’appelle aujourd’hui la MAPA, imitée vingt ans plus tard par les instituteurs, puis les artisans, et les commerçants et industriels. Certes, le système capitaliste déteste voir les gens se débrouiller entre eux, sans en avoir à la fois le contrôle et les bénéfices. Pourquoi se croire supérieur à un autre ? Sur un ou plusieurs point, oui, c’est possible. Au global, pas forcément.
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A elles deux ces bases pourront dompter les libertés (au pluriel) car celles-ci ont des caractéristiques trop différentes pour qu’on les résume à « la liberté ». Il est toujours compliqué de déterminer là où finit la liberté de l’un parce que commence la liberté de l’autre.
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Ceci dit, effectivement en France la démocratie n’a jamais été développée sur l’ensemble du pays, parce que des parasites en ont décidé autrement. On est passé de la royauté, au coup d’État des carolingiens, puis à des périodes de bruits et de fureurs qui ont abouti au pire : l’oligarchie bourgeoise.