Aux Lecteurs.
Déclaration d’une crétinerie majuscule effectuée par un bonhomme qui confond rigueur et rigorisme et qui ne réalise pas la portée de ses propos.
M.Véran est d’une nullité abyssale et cela va commencer à se voir.
A continuer de jouer le boutefeu, M. Véran et la clique dont il fait partie risquent un sérieux retour de flamme.
Réagissant à un appel à la grève
chez les soignants, Olivier Véran confié qu’il viendrait « un temps » où
ceux-ci ne pourraient plus le faire puisque l’« obligation vaccinale
s’appliquera ».
Une « mise en cause du droit de grève », estiment des
syndicats.
Le syndicats FO, CGT et SUD
sont montés au créneau ce 8 août, dénonçant des propos tenus par le
ministre de la Santé Olivier Véran s’apparentant selon eux à une « mise
en cause du droit de grève » des soignants, en raison de l’obligation
vaccinale qui va s’appliquer.
« Vient un temps où ces personnes
n’auront plus le loisir de faire grève puisque par définition cette
obligation vaccinale s’appliquera », avait en effet déclaré le ministre
devant la presse lors d’une visite le 4 août au centre hospitalier
d’Aix-en-Provence. Il évoquait alors un appel à la grève nationale des
personnels soignants et médico-sociaux lancé par SUD et la CGT la
veille.
Ces propos peuvent « laisser entendre une mise en cause du
droit de grève, un droit constitutionnel attaché à la liberté syndicale
et à la démocratie », a déploré dans un communiqué la Confédération FO,
qui attend du gouvernement que ces propos soient « retirés sans délai ».
Pour
Denis Betrand, de la CGT Santé et Action sociale, « ces propos sont à
l’image de M. Véran, méprisants ». « Ils accentuent la colère, déjà
immense, ce qui va nous conforter dans la poursuite de la grève.
M. Véran est hors-sol, il y a un écart abyssal entre ses effets
d’annonce et la réalité. Il prouve qu’il ne maîtrise absolument pas la
situation et que la politique de santé menée n’est pas adaptée à la
réalité », a-t-il ajouté auprès de l’AFP.
Il serait grand temps que le syndicalisme ou ce qu’il en reste puisse enfin jouer son rôle.
Sans trahir.
Même s’il est peut-être encore stipendié, comme ce fut le cas.
https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20071017&article=20071017-1794463&type=ar
Renaud Bouchard