Savoureux, vraiment. Je relirai cet article pour le plaisir.
Sans compter le petit rappel qui tue : malgré les
horreurs de la seconde guerre mondiale et l’occupation nazie (1939-1945), l’occupation
française se poursuit en Algérie sous De Gaulle, qui aura résisté à l’envahisseur
allemand depuis les fameuses ondes radio anglaises (sic). Voilà ce qui s’appelle
de la « résistance à distance »,
voire de la « délégation de risques »,
ou plus subtil encore : du « management
participatif ».
En dépit, donc, de ce que les Français de France venaient de
subir, l’Algérie restera sous occupation française malgré les mouvements
indépendantistes brutalement réprimés. Force est de reconnaître l’extraordinaire
violence de l’occupation française. Demandez aux Français qui ont été envoyés de force là-bas,
ce qu’ils en pensent…
Vous me direz, sous l’occupation
nazie, la collaboration battait déjà son plein… Seuls les juifs et les
résistants de terrain étaient abattus ou déportés. Ce qu’il faut savoir, c’est
que dans le même temps, en Algérie, « la
population s’oppose à la demande des autorités de livrer les Juifs, dans la
Casbah d’Alger, à Constantine et à Tlemcen. Les enfants juifs à qui les écoles
républicaines étaient interdites vont fréquenter les écoles « arabes » où la
population les accepte et dissimule leur identité aux autorités de Vichy. Les
Algériens adopteront donc une position radicalement différente de celles des
autorités de Vichy permettant la protection de nombreux Juifs d’Algérie.
L’immigration algérienne et les milieux nationalistes algériens seront
globalement sur la même position. Ainsi Messali Hadj s’opposera a toute forme
de collaboration et aux persécutions des Juifs »(Wikipédia).
… Histoire de remettre les pendules à l’heure.