@leypanou 
On ne peut pas tirer de conclusion de ceci.

1/ Le mécanisme même de la pharmacovigilance, est déclaratif, soit par les particuliers soit par les professionnels de santé. Si de manière général, cela signifie que les chiffres remontés ne sont qu’une fraction de la réalité, l’hyper médiatisation du covid et de ses vaccins a sans aucun doute incité à multiplier les remontées d’info. 

2/ Je n’ai pas trouvé le nombre total de vaccinés par vaccin dans la base. Si l’on imagine qu’il y a eu 10x plus de vaccination covid que d’autres catégories, ceci (combiné au phénomène précédent) justifie qui y a plus d’effets secondaires remontés. 
On peut tout de même mitiger cette incertitude, le CDC donne une estimation de la couverture vaccinale de la grippe, 48% de la population, soit une quantité de vaccination d’un ordre de grandeur comparable aux vaccins covid. Mais ceci ne suffit toujours pas à tirer des conclusions définitives.

3/ Pour aboutir à une conclusion « scientifique », il faut pouvoir comparer la balance bénéfice/risque du vaccin : comparer, par classe d’age, le nombre de morts attribué au vaccin au regard de la mortalité du virus et de la mortalité toutes causes. Or, les statistiques de mortalité toutes causes sur le CDC ne sont pas disponibles après 2018.

Conclusion : on ne peut rien conclure, ni dans un sens, ni dans un autre.

Avant que mon commentaire ne suscite des réactions hystériques, je précise ceci :

Quand on tente de faire ces calculs en Europe ou en Grande-Bretagne, on tombe sur le même os : il manque toujours des données clefs. La base européenne (EudraVigilance) est simplement inexploitable, indigente. Quant aux Britanniques, ils se sont arrangé pour livrer des données clefs avec une classification moins de 50 ans / plus de 50 ans, ce qui rend l’étude impossible. Je n’ai aucun doute que c’est fait exprès. 

A mesure que le taux de vaccination approchera les 100%, il ne sera plus possible de comparer les morts vaccinés/non-vaccinés. Combiné au phénomène des variants, il sera très facile de reprendre l’argument ad-hoc bidon qui avait été employé pour justifier le confinement : si on avait pas vacciné, il y aurait plus de morts. Si la mortalité monte dans la population pourtant vaccinée : c’est la faute des variants, il faut se re-vacciné. Etc.