@Mélusine ou la Robe de Saphir.
J’ai parfois jeté un coup d’œil, de loin, dans l’arène de l’agora, où la ciel bas et lourd pesait comme un couvercle, et je me suis tiré, incommodé par la pestilence post covid, et ses éternels négationnistes arc boutés sur leur caca merdeux
Sans vouloir faire dans l’élitisme aucun, mais tenant à rester encore vivant, tant que la planète me le permettra. .
J’ai récupéré malgré tout pendant les vacances un masque de plongée autonome. Utile déjà pour se balader sur certaines plages en Bretagne.
Cela peut servir, dans les jours à venir. Le fameux rapport des spécialistes du Giec ne surprendra personne. 
On est donc passé à la postion « il est trop tôt pour amorcer un changement devant une cata qui reste à prouver hein, vos chiffres ? » à « De toute façon il est maintenant trop tard pour faire quoi que ce soit, alors continuons la grande bouffe ! »
La Bretagne est situé sur la pointe atlantique. Une tête de pont de la catastrophe. 
Ce pays est en avant garde des miasmes d’hydrogène sulfurée, au milieu des algues vertes, vous assommant un cheval ou un sanglier encore plus rapidement que le covid version beta. 
Depuis longtemps le breton s’est familiarisé avec la mort et les sarcasmes. Ce qui donne en temps de crise un avantage absolu, comme ceux qui ont eu une enfance malheureuse.
C’était le propos du film de Truffaut, hier au soir. Truffaut comme vous le savez aurait pu comme Simenon devenir un vaurien, suite aux « coups de pieds au cul », le mantra incontournable de ces années d’après guerre, ayant offert un tremplin à Dolto
« L’argent de poche » qui passait sur arte, était l’occasion d’un retour dans le passé. Dieu, c’est dingue comment le temps vieillit vitre.
Ces images prises en 75 alors que j’avais vingt ans semblent dater de l’après guerre. Les enfants de Thiers des écoles de la petite ville de Thiers, qui sert de cadre au film ne se piquent pas encore.
Ils ne connaissent pas encore le fameux « fuck you ». on voit des encriers sur les tables de classe. Ils se lèvent de leur chaise quand le directeur en blouse entre dans la classe. 
C’est une France encore heureuse et insouciante, qui accommode le mot réchauffement à celui du printemps.
A la fin du film, l’instit, la voix de Truffaut bien sûr, fait la morale du film comme La Fontaine. Les enfants doivent être respecté dit il. Les gamins se taisent. L’un deux à été repéré comme battu par sa famille. Des choses comme ça existe dans notre pays, dit il. Serrez les poings les gosses, et mettez une majuscule après les points puis passez à la ligne !
Je me suis régalé. J’avais regardé aussi il y a quelques jours ce chef d’oeuvre d’Edgar Morin « chronique d’un été...Même émotion. Les films sont un voyage dans le passé. »Etes vous heureux , monsieur ?" demande Marceline, aux passants dans les rues de Paris.
On est en 1960,. C’est du cinéma vérité, happening, provocateur, vivant, caméra embarquée sur l’épaule, dans un Paris populo et crasseux que j’adorais quand j’accompagnais mon père, cordonnier, qui achetait du cuir et du crêpe pour ses travaux, dans le quartier des halles, qui allait devenir Beaubourg.
Marcelline a un numéro sur le bras....Non, ce n’est pas un numéro de téléphone, dit elle, à un moment du film à un Africain, s’interrogeant sur ce numéro.