@Bruno Hubacher
Ca fait un bail que les communistes à la mode soviets ont dégagé du pays. Et même de Russie. Parlez vous des chinois. C’est vrai ils ont gardé un drapeau rouge, très primaire, pour le fun et l’image.
Pour cette crise, la question n’est pas de se demander comment on aurait l’empêcher, mais plutôt comment on aurait pu faire autrement. Les russes puis les yankees se sont rendus compte que ce pays était un mirage, où les dollars et les infrastructures disparaissaient comme l’eau qu’on déverse dans le désert.
Ce pays a refusé totalement la colonisation, qu’elle vienne de l’est ou de l’ouest. Plus sensible aux messages des nouveaux radicaux révolutionnaires. Il y a plus d’un demi siècle c’était les disciples de Marx, maintenant ce sont ceux du Djihad, qui a l’avantage d’être totalement compris par les populations rurales, qui ne voit que dans les talibans, qu’une extension du vieux patriarcat tribal, qui faisait loi et sens, releguant un état corrompu. On l’a vu encore avec la vitesse de ralliement aux islamistes, les militaires ayant déjà un pied et leurs armes au service du nouvel ordre, qui là encore n’a pas eu pratiquement à tirer un coup de feu, ne jouant même pas le jeu d’une opposition factice, au grand dam des américains.
Les talibans....Un projet politique élaboré dans les émirats saoudiens et dans ce Pakistan intégriste qui n’a pas vraiment de frontière autre que cette ligne « Durant » au nord de Quetta, tracé par les puissances occidentales il y a plus d’un siècle. Les pitchouns, la dedans y font leur miel. Quetta a servi de laboratoire coranique, de lieu de transition et de repos, tant à l’époque des soviétiques que des américains. Les Afghans se sont toujours servi de leur position centrale. Le Pakistan est le grand gagnant, au grand dam des indiens. Ca n’inaugure rien de bon pour le cachemire, et l’extension du conflit dans d’autres régions.