Trois grandes questions, trois ébauches de réponses !

1. « Pourquoi l’Amérique a décidé de retirer son contingent ? »
Bon, la propagande s’abstient prudemment de vous en informer à la radio ou dans les journaux, mais l’actuel spectacle retransmis depuis l’aéroport de Kaboul se passe aisément de plus ample commentaire : le Titanic atlantico-occidental sombre inexorablement et n’a désormais plus les moyens - tant financiers que militaires - de sa rapacité et de ses ambitions.

Quant au respect de sa parole et de ses engagements, les peuples et nations de la terre sont depuis bien longtemps au fait de leur fiabilité, et c’est maintenant à Kiev et Taiwan qu’on commence à éprouver des sueurs froides !

2. « Pourquoi les États-Unis n’ont-ils dépensé des sommes astronomiques que pour les armées au cours de ces 20 dernières années et n’ont-ils pas plutôt pensé à construire ce qui libère un pays opprimé ? »
La réponse est déjà dans la question : menées sous les bannières de la « démocratie », les aventures militaires atlantico-occidentales n’ont jamais eu pour but de libérer qui que ce soit et n’ont jamais servi qu’à assouvir leur propre rapacité et intérêts géo-stratégiques.

Faute pour aucun des peuples qui en a « bénéficié » d’avoir jamais vu fleurir la « démocratie », ces derniers n’ont connu que la férule d’élites grassement corrompues organisant le pillage généralisé de leurs ressources.

Du fait des guerres précédentes déjà ravagé et bénéficiant donc à l’origine de moins d’infrastructures, l’Afghanistan a donc moins souffert que d’autres contrées (Libye, Irak, Syrie, ...) de leur réduction par la grâce de l’Oncle Sam au rang de ruines fumantes, mais ne fait pas exception au tableau des grands champs de massacre occidentaux.

3. « Qui protègera les femmes et les enfants abandonnés ? »
Certainement pas l’Occident qui — hors larmoyer - n’en a pour toutes les raisons déjà évoquées ci-dessus strictement rien à foutre !

Le mieux qu’on puisse espérer pour le peuple afghan est que - soucieux de sa stabilité à leurs frontières et, hors les Turcs, peu désireux de voir un nouveau foyer de l’intégrisme islamiste exporter ses jihadistes, ses grands voisins - Chine, Iran, Russie et républiques caucasiennes - l’intègrent dans leur projet de Nouvelle Route de la Soie, investissent dans le développement de ses infrastructures et par là dans l’amélioration de ses standards et conditions de vie qui, pour rappel, restent dans la lutte contre l’obscurantisme et toute forme de barbarie les meilleurs gages de succès !

Évidemment, ces standards ne correspondront pas exactement au concept de « démocratie » vendu par l’Occident mais, tant là-bas qu’ici, nul n’ignore désormais à quel point le produit est frelaté !

En vous présentant mes respectueuses salutations !