@Fergus
Vous avez choisi d’être la goutte d’huile dans la machine diabolique gouvernementale, quand j’ai choisi d’en être le grain de sable.
Au passage, réjouissez-vous, j’ai attiré à ma suite tous mes chiens de garde, ce qui va vous valoir une audience record.
Je crois que vous êtes relativement honnête, mais malheureusement naîf.
Ainsi, vous dites :
"Dans tous les corps de métier, l’on trouve en effet des individus dont
la probité, l’intégrité et le sens du devoir sont des valeurs
intangibles. «
Vous parlez là d’une exception rarissime chez les journalistes et les politiciens.
Concernant les journalisttes, c’est facile à comprendre : nos media appartiennent à 9 milliardaires, et tous les hommes, même les journalistes, ont besoin de bouffer.
Qu’ils dévient d’un iota de la ligne éditoriale de leur patron et ils seront virés. Or les intérêts de ces neuf-là ne sont pas les nôtres, bien au contraire.
Concernant les politiciens, c’est plus complexe.
Pour être élu, il faut de l’argent, beaucoup d’argent, de plus en plus d’argent.
Il y aura bien quelques personnes riches qui accepteront de se mouiller, mais c’est difficile de permettre l’émergence de lois justes qui seront contraires à leurs intérêts.
Donc un politicien en herbe doit trouver du pognon, beaucoup de pognon. Il va donc s’engager auprès de sponsors qui vont lui demander en retour de renvoyer l’ascenseur : il est donc dès le départ corrompu.
De plus, l’argent n’ira qu’à ceux qui acceptent le deal.
D’autre part, les sponsors vont s’arranger pour ne promouvoir que les poulains sur lesquels ils garderont éternellement un moyen de pression. Ils tiendront en réserve des »affaires" compromettantes (financières, sexuelles).
C’est ainsi que ne parviendront aux plus hautes fonctions que ceux qui ont des casseroles au cul. C’est ainsi qu’aux USA (mais ces pareil en France) tous les politiciens sont victimes de chantage, et gouvernent en conséquence.
Donc, non : aucune confiance en aucun journaliste ni aucun politicien, en dehors d’un ou deux dont François Asselineau, parce qu’il ne dépend de personne.
Vous n’avez pas compris ? Tant pis, j’essayerai encore.