Merci à l’auteur pour ce bel article.
Une petite remarque toutefois : vous renvoyez dos à dos les chantres du miracle vaccinal et les inquiets en pointant les ferments de haine dans les attitudes extrêmes des deux camps. Il me semble qu’il n’y a pas symétrie.
Les tenants du vaccin détiennent quasiment tous les pouvoirs et presque tous les médias. Ils assènent avec une arrogance incroyable leur vérité et surtout ils l’imposent par la force de la loi et des forces de l’ordre. Bref ils utilisent toutes les armes de la coercition active.
En face, les septiques et les inquiets n’ont que leur paroles pour tenter de se défendre et de se faire entendre. Bien sûr il y a des scories dans cette parole collective, et je les regrette autant que vous, mais ce sont des scories dans une parole désespérée : les inquiets n’imposent rien, ils n’en n’ont pas les moyens !
Quand un Louis Fouché (par exemple) est contraint de quitter l’hôpital où il exerce son métier de médecin anesthésiste réanimateur uniquement parce-que sa parole déplait, il y a à l’évidence violence extrême contre une parole qui se fait porte-parole d’une inquiétude très répandue. On voit bien là comment le pouvoir répond à la parole par la violence.
Cette violence rompt l’équilibre. Ce ne sont plus deux paroles qui s’opposent avec des scories dans les deux camps, c’est une violence extrême contre une parole.
Et quand je lis votre article, j’y vois là sa limite, son angle mort.