@Legestr glaz
Je suis parfaitement d’accord sur le fait que la mortalité des personnes « jeunes » n’est pas importante. mais ça n’emperche pas de s’interroger sur la question des séquelles de ceux qui font des Covid long, qui sont bien plus nombreux , il semblait que cela représentait environ 10% des cas en général.
Je veux bien croire que la surmortalité ne soit que de 3.66%, que parmi ces décès , un certain nombre finissent par mourir...Encore qu’il soit facile de constater à postériori que les prévisions se révèlent fausses.
Mais comme je le répète, le problème n’est pas tant la mortalité que la charge sur le système hospitalier qui en résulte. Il n’y a aucun doute que sans mesures barrières pour freiner la mortalité, le système hospitalier se serait véritablement effondré. et les chiffres de mortalité se seraient dégradés.
Vous dites que les mesures sont disproportionnées, mais je suis sûr que si le gouvernement n’en avait fait que la moitié, le vulgum pecus aurait crié au scandale disant que l’on ne fait rien pour cette crise.
Cependant, il est évident que cette affaire est politique et économique. Croire que la santé n’est pas reliée à l’économie et à la politique, c’est se fourvoyer dans les grandes largeurs. C’est l’économie qui pilote la santé et pas l’inverse, vous pouvez le déplorer mais c’est un fait.
Surtout qu’en ce qui concerne l’atteinte des libertés individuelles, ce n’est pas depuis la pandémie qu’il faut s’en préoccuper. Les français dans leur grande majorité, ne cachent même plus leurs envies d’interdire, de réguler ce qu’ils ne comprennent pas et n’aiment pas... On est assez loin de l’image d’Epinal des français adorateurs de la liberté