@Eratosthène
…/… Ce que je reproche réellement aux catholiques c’est d’avoir maintenu comme Paroles de Dieu, donc forcément justes, les textes
du livre de Josué qui appellent à massacrer au nom de leur Dieu (de celui, bienfaiteur et criminel dont ils ont fait leur Dieu).
Mais pas seulement. Il y a dans l’AT beaucoup
d’autres textes aussi monstrueux, comme ceux du Livre des Rois qui montrent l’égorgement,
par “le bon prophète Élie”, de 450 “mauvais croyants”. Comme l’autorisation
donnée à Esther, dans le Livre du même nom, de faire massacrer 75000 de ses
ennemis (c’est ici “moins révoltant” car il s’agit d’éliminer ceux qui étaient
supposés répondre positivement à un appel à massacrer le peuple d’Esther, mais
ce n’est peut-être pas nécessaire d’en faire éternellement une juste manière
qu’a Dieu de protéger ou/et de venger les siens).
Comme l’Église l’a toujours fait, c’est en
chicanant sur des détails ridicules, que vous fuyez la remise en question fondamentale
de la conception indirectement mais bien
réellement criminogène de la “Parole de Dieu”.
Non sans raison, le pape
Jean-Paul 2 a voulu une nouvelle publication, pour le troisième millénaire, du
Catéchisme de l’Église. Hélas ses rédacteurs y ont répété et justifié, avec son accord, la folle conception tri-millénaire de la « Parole de Dieu ». Parce que ça concerne tous ceux qui réfléchissent sur
la laïcité, je vais reproduire en
commentaire à votre article un exemple flagrant de cette fuyante
obstination au sommet de la
hiérarchie catholique.