@jjwaDal
Je crois que c’est beaucoup plus profond, plus lointain que ça. S’il y a une malédiction chez l’humain qui l’empêche de vivre, à l’instar de tous les animaux, et végétaux, de toute vie sur terre, son évolution naturelle, donc naturellement lente, vivre les exigences de son existence sur terre, défense, attaques, protections, une malédiction qui lui fait croire qu’il peut s’en échapper, de sa condition, alors, plutôt que jouir de son regard, de sa capacité d’anticipation, de son penchant à l’art, et à la culture immatérielle, ou plutôt imaginative, il saccage tout ; il étudie toutes les bestioles qui traversent sous ses yeux, mais lui, sur lui, il ne pose aucun œil lucide et impartial.
Il est possible que nous ayons une fonction destructrice dans ce monde, que l’on n’est pas capable de déceler, mais qui, pour un regard extérieur et beaucoup plus intelligent, parait une évidence.
Parce que, c’est étrange quand même, cette propension à faire tout de travers, alors qu’existe la conscience de l’harmonie, cette autodestruction latente, et pas événementielle comme soumise à des impacts exceptionnels, ce regard toujours rivé sur soi, et, surtout, avoir cuvé pendant des millénaires ce désir plus puissant que tout de s’extraire de la Nature ! Mais avant tout, la maîtriser, la maltraiter, la détruire.
Cette folie, cette hybris, comment serait-ce possible qu’elles ne s’intègrent pas dans les lois naturelles comme le fait tout le reste ?