Cette sale habitude qu’ont tous les politiciens de réagir face à l’actualité nationale et internationale, voilà qui coûte désormais beaucoup trop cher à notre société - moralement, pécuniairement, en vies humaines comme en souffrances et maltraitances inutiles...
Réagir, et souvent surréagir. Il s’agit-là d’un réflexe d’animal politique, pas d’une action réfléchie. Un automatisme totalement décérébré, définitivement déconnecté des réalités non médiatisées, et si étroitement lié aux plateaux télévisés, qu’il en est devenu le jouet.
C’est aberrant, inacceptable. D’autant que les médias ont dérapé, qu’ils en sont conscients et s’évertuent à le dissimuler par tous les moyens.
Depuis début 2020, les mises en scènes médiatiques (ennui + course à l’audimat) associées aux surenchères hospitalières (besoin de reconnaissance sociale et pécuniaire), sont responsables de la plus grave sortie de route observée en temps de paix.
L’occident est dans le fossé, mais puisque les médias le taisent, les politiciens se permettent encore de l’ignorer, pendant que les conformistes croisent les doigts, que les lèche-bottes serrent les fesses, et que les « complotistes » sonnent l’alarme à qui mieux mieux...
La civilisation la plus puissante de la planète est aussi vieille que malade. Et c’est le monde entier qu’elle semble vouloir emporter dans sa tombe, en particulier les jeunes et les bien-portants.
Merci pour votre travail.