@Dr Destouches
Voici ce qu’elle aurait pu faire connaître
au tribunal :
ART. 10. — Nul ne doit être inquiété
pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble
pas l’ordre public établi par la loi.
Or il n’y a pas eu de trouble à l’ordre
public.
ART. 11. — La libre communication des
pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout
citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus
de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Le droit le plus précieux est-il dit
et des étrangers veulent nous le supprimer.
Rappeler aux juges
qu’il est de leur ressors de faire respecter les droits de l’homme de 1789 :
« L’autorité
judiciaire doit demeurer indépendante pour être à même d’assurer le respect des
libertés essentielles telles qu’elles sont définies par le préambule de la
Constitution de 1946 et par la Déclaration des droits de l’homme à laquelle il
se réfère. » (loi constitutionnelle du 3 juin 1958 - 4°)
« L’autorité
judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce
principe dans les conditions prévues par la loi. » (Art.66 Constitution de
1958)
« Afin que cette
déclaration constamment présente à tous les membres du corps social, leur
rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du
pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif…afin que les réclamations des
citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables,
tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.... »
(préamb Déclaration 1789)
Et le clou serait de sortir aux juges
le couplet 3 de notre Merveilleuse Marseillaise qui fait aussi partie de la Constitution.
«
Quoi ! Des cohortes étrangères
Feraient
la loi dans nos foyers !
Quoi
! Des phalanges mercenaires
Terrasseraient
nos fiers guerriers ! (Bis)
Dieu
! Nos mains seraient enchaînées !
Nos
fronts sous le joug se ploieraient !
De
vils despotes deviendraient
Les
maîtres de nos destinées ! »