Le CRIF et quelques autres organisations « antiracistes » sont objectivement devenus les meilleurs alliés des antisémites.
En criant à l’antisémitisme à tout bout de champs, assimilant antisionisme et antisémitisme, en assimilant toute critique de la politique Israélienne à de l’antisionisme.
1) Ils ont donné une certaine légitimité aux messages antisémites :
— en attaquant des messages anodins, ils décrédibilisent toute action contre des messages réellement antisémites.
— en attaquant systématiquement tout et n’importe quoi, ils justifient, en apparence, l’idée qu’on peut critiquer tout le monde, sauf les juifs.
— en attaquant systématiquement les antisémites notoires, même pour des propos qui ne sont pas notoirement antisémites, ils les érigent en victimes (et par voie de conséquence en « innocents » car une victime est toujours innocente).
2) Ils ont « formé » les antisémites à déguiser leurs propos pour rester « à la limite de l’attaquable ».
Cette personne fait clairement parti de mouvements hébergeant ou ayant hébergé une forte proportion d’antisémites notoires.
Elle n’avait pas, jusqu’à présent, proféré de propos ouvertement antisémites.
Vu son niveau de formation et ses propos entendus ici ou là, elle semble suffisamment éduquée et intelligente pour connaitre les interprétations possibles de sa pancarte (y compris une interprétation « antisémite »).
Cette pancarte est clairement dans la catégorie « à la limite de l’attaquable ».
Ils auraient mieux fait de ne pas l’attaquer.
Si cette pancarte n’est pas une simple maladresse, face à l’absence de réaction elle aurait forcément été plus loin dans la provocation. Dés lors, elle serait devenue attaquable et la pancarte aurait tenu lieu de précédent pour démontrer la volonté de nuire.
Si cette pancarte était une simple maladresse, elle serait déjà oubliée.