@L’apostilleur
Mémoire traumatique :
« AU TOTAL LE RISQUE VITAL LIÉ AU STRESS EXTRÊME GÉNÉRÉ PAR LES VIOLENCES EST ÉVITÉ AU PRIX D’UNE DISJONCTION RESPONSABLE D’UNE MÉMOIRE TRAUMATIQUE ET DE SYMPTÔMES DISSOCIATIFS. »...
...« Cette disjonction provoquée va entraîner une anesthésie affective et physique, une dissociation et calmer l’angoisse, mais elle va aussi recharger et aggraver la mémoire traumatique et créer une dépendance aux drogues dissociantes. Ces conduites dissociantes qui s’imposent sont à la fois paradoxales et déroutantes, douloureuses et incompréhensibles pour les victimes et pour les professionnels qui s’en occupent, elles sont responsables de sentiments de culpabilité, de honte, d’étrangeté, de dépersonnalisation et d’une vulnérabilité accrue face au monde extérieur et plus particulièrement face aux agresseurs, lesquels connaissent bien par expériences ces phénomènes dont ils profitent pour assurer leur emprise sur les victimes et pour les instrumentaliser (ils sont eux-mêmes aux prises avec une mémoire traumatique et ils utilisent les victimes pour gérer à leur place les conduites d’évitement et pour se dissocier grâce aux explosions de violence qu’ils leur font subir, ce qui permet aux agresseurs de s’anesthésier, les victimes étant leur “drogue”[voir Modératus, venu chercher sa dose sur cette page au mépris du risque de se faire incendier... ]). »
La mémoire traumatique en bref