@Spartacus Lequidam
Il
faut que l’on vous remercie.
Votre
argumentation est intéressante.
Certains
passages mériteraient d’être remplacés, sans que cela change le
fond de votre pensée.
Il
n’est pas nécessaire d’employer un vocabulaire comme « branlette
marxiste », qui présente les désavantages d’hystériser
votre propos, de rater votre cible, et de susciter des réactions de
rejet inopportunes, pour exposer votre point de vue.
Sur
le fond, en essayant de les comprendre, plusieurs de vos arguments ne
sont pas démontrés, le pouvez vous ?
-
Vous
pré supposez que je ne connais pas grand-chose à la « science
économique ». Et si ce n’était pas le cas ?
-
« Il
n’y a rien de gratuit » peut être entendu comme vrai, comme
on peut être d’accord pour dire « il pleut » sous la
pluie. Vous auriez pu répéter « rien ne se perd, rien ne se
crée », qui est une sorte de loi de la physique communément
admise : cette loi est pourtant très friable devant
l’immensité de notre ignorance sur certains aspects de la
matière, de l’énergie du vide et de la gravité.
-
Vous
utilisez des expressions péjoratives qui annihilent la portée de
votre raisonnement : « profiteur des autres »
« envieux de revenus volés aux autres » sont
visiblement des a priori … définitifs ?
-
Le
point le plus contestable est sans doute votre déni de l’inégalité
de la relation de subordination, que vous pensez annulée par un
« échange contractuel ». Difficile de penser que vous
en êtes convaincu. Avez vous au moins une démonstration ?
Il
est vrai que ma publication part dans tous les sens, n’a pas
présenté le détail de ma réflexion, ni presque rien démontré.
Malgré
la longueur du texte, que je regrette encore de n’avoir pas réussi
à condenser -mais j’ai compris que la concision pose un problème
de compréhension pour les lecteurs-, j’ai le sentiment d’avoir
touché juste : les politiciens professionnels ne sont pas une
plaie inévitable, et le chantage à l’emploi est l’origine de la
destruction et de la misère.
Je
n’ai pas analysé toutes les conséquences du concept de revenu
universel, auquel je ne tiens pas plus que ça, et qui pose bien des
questions sur sa dangerosité évidente.
Croyez
bien que je n’en suis pas arrivé là par ambition personnelle.
Je
n’ai rien à prouver, je n’attends rien, et cette publication ne
voulait que vérifier si je me trompe.