C’est très simple eau-pression ; il a été calculé — ou observé — que nous étions quasi faits (notre cerveau prêt à fonctionner même s’il n’aura fini son évolution que vers 9ans) vers quatre ans et demi ; jusque là toute atteinte est un traumatisme auquel l’enfant répond sans conscience de le faire, et inscrit en lui tout un tas de « réflexes » qu’il ne remettra pas en question.
Si là dessus s’accumulent des humiliations, même des vexations, des abandons, même minimes, des interdits arbitraires ou des licences abandonnantes,bref toutes sortes d’évènements inévitables même avec de merveilleux parents ; sans parler des valeurs données acceptées parce que valorisantes, qu’on ne lâchera pas comme ça, ce qu’il nous reste d’espace vierge pour agir, tout le restant de notre vie, est infime.
Dans cet infime se situe notre liberté, qu’on peut agrandir jour après jour en restant en alerte, attentionnés et attentifs aux autres, au sens large.
Faire l’arbitrage d’une situation librement est à mes yeux un abus de langage tant on sait que nos peurs, nos complexes, nos habitudes, même conscientisés sont encore des freins ou des accélérateurs de nos choix et de nos actions !!
Et je ne parle pas du tempérament, des histoires familiales du passé, que la psychogénéalogie peut soulever, et qui montre des destins avortés : les cancers chez les enfants par exemple, la mort subite du nouveau-né... mais je sais bien que l’humain veut donner sens à tout, enfin, certains humains !