@tonimarus45
Quand toute la gauche voyait les réalités en face
Au début des années 1920
la CGT obtient un droit de regard pour empêcher la concurrence
étrangère sur le marché du travail. En 1931, la SFIO propose une
loi visant à protéger la main-d’œuvre française, la plupart des
articles restreignant l’action des employeurs. En 1948, la CGT
constate que les employeurs embauchent de plus en plus de
travailleurs clandestins. Craignant la division des travailleurs et
l’exploitation des immigrés, elle demande l’arrêt de
l’immigration.
De 1948 à 1961 la CGT
demande systématiquement de restreindre l’immigration. En
1958 la CGT, face à l’augmentation des travailleurs, demande le
contrôle syndical et sa réintégration à l’ONI. En 1963 la CGT
soutient le principe d’une immigration contrôlée, le PCF plaide
aussi pour un contrôle de l’immigration et la fermeture des
frontières aux travailleurs étrangers. En 1966 des sénateurs
communistes font une proposition de loi au sujet de l’immigration
en se déclarant hostiles à la liberté de circulation des
travailleurs dans la CEE, et montrent leur inquiétude concernant
l’ampleur de l’immigration clandestine. Ils réaffirment le rôle
de l’ONI comme seul organisme compétent pour introduire de
nouveaux travailleurs étrangers. En 1973, la CGT, le PCF et FO
déclarent qu’un million sept cent mille travailleurs étrangers ”
ne devrait désormais et en aucun cas être dépassé[4]. Georges
Marchais, lors du discours du 21 février 1981 déclarait : « il
est inadmissible de laisser de nouveaux travailleurs immigrés en
France, alors que notre pays compte près de deux millions de
chômeurs français et immigrés ».