@pemile
« Personne pour parler de leur « pots à crottes » »
Merci de l’info, je ne connaissais pas !
Il y a quelques années, mon chien avait disparu pour une très longue fugue et craignant qu’il n’ait fait une chute, j’ai longuement exploré les environs. Je vivais dans une vallée au pied d’un massif calcaire creusé de nombreuses grottes et réseaux, et j’ai longé la base des rochers sur des kilomètres : les tanières de blaireaux et de renards alternaient parfois à très proche distance et étaient toutes immanquablement marquées dans un rayon de plus ou moins 5 mètres par des restes de leurs proies ou des déjections.
Perso, j’apprécie bien leur présence, même s’ils m’ont nettoyé quatre lignes de maïs en une nuit. Leur technique était très efficace : un coup de dent à la base de la tige pour la faire tomber, puis évacuation des épis.

Je croyais que le blaireau était une espèce protégée au niveau €uropéen. Là où je réside maintenant, d’autres techniques tout aussi répugnantes, en aucun cas « traditionnelles » et maintenant parfaitement illégales sont encore utilisées par certains chasseurs : j’ai déjà retrouvé une cartouche de chloropicrine vide à l’entrée d’éboulis propices à tanières, ...
Pour moi, le maintien au nom de la « tradition » de certaines méthodes de chasse particulièrement cruelles exprime surtout l’importance de leur rôle d’exutoire à l’expression du sadisme de leurs auteurs, ... ce qui ne grandit ni la chasse, ni les chasseurs ! 