@Aristide
par un grand hasard, les métiers ou il y a à la fois un manque criant de
main d’oeuvre et des salaires à pleurer sont ceux où l’offre de main
d’oeuvre immigrée est la plus forte.
Et qui soutient l’UE, sa politique migratoire et refuse d’en sortir ? Toute la Gauche ! La Droite aussi, mais la Droite est au service du patronat, qui aime beaucoup les sans papiers ! Pourquoi se priverait-il, alors que les syndicats et la Gauche ne défendent plus les classes populaires !?
Et puis, évitez de citer Marchais. C’était le PCF d’avant les années 80, qui depuis 1947 combattait la construction européenne.
Et cadeau, voici ce que disait la CGT de l’Europe et du Marché Commun, l’ancêtre de l’UE, dans les années 50/60. Comparez avec la tisane syndicale d’aujourd’hui...
"(...) - La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des
capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par
une monnaie commune. (...)"
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus
ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales,
à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple
expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement
et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce
super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus
puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus
dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation
du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son
industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera
sous la coupe des konzerns de la Ruhr.etc