Merci @ l’auteur pour le partage.
Je ne connaissais pas cette signification du terme « harki », elle me semble tenir la route aussi bien que celle mise officiellement en avant.
Au plan individuel, Franz Fanon explique finement le processus psychologique du colonisé, pouvant l’amener à jouer un rôle au sein des « harkas » ou équivalent, dans la Révolution algérienne ou tout autre conflit de décolonisation.
En ce qui concerne les imites du parallèle entre collaboration pétainiste et harkis de l’Algérie française, pour Aimé Césaire, le colonialisme n’est, au plan idéologique, qu’un nazisme à l’encontre des non européens,(*) alors que le nazisme est exactement l’inverse. De ce fait, on ne peut parler que d’avers et de revers d’une même monnaie racialiste et ségrégationniste.
Au vu de certains commentaires, vous pouvez constater que bon nombre de prétendus français, ne sont toujours pas guéris de ces idéologies mortifères, ce n’est pas un hasard si ce sont quasiment les mêmes qui soutiennent l’apartheid $ionnard, excusez le pléonasme, en Palestine !
Quant à l’Algérie souveraine,(*) ce n’est pas demain qu’elle aura un harki, ou un de ses descendants, pour président, elle reste à ce jour un sujet douloureux pour ces nostalgiques, d’une période coloniale définitivement et heureusement révolue, il faut aussi préciser que ces taquins d’algériens ne font rien pour soulager ce ressentiment, on a même l’impression du contraire. . .
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(*) Asiatiques, noirs, arabes et autres « indigènes ».
(**) Il n’est pas abusif d’affirmer que l’Algérie l’est à présent, alors que la France ne l’est plus.