Les priorités des « supporters » de celui qui a réussi quelque chose dans le piedballon démontrent une naïveté confondante, et un infantilisme impardonnable.
Ce nabab a ruiné la vie de milliers de salariés.
Comment le pardonner ?
Impossible si on relit l’histoire des ses pillages après des rachats pour un franc ...
Mais ils sont nombreux, les pilleurs !
La
notion d’investisseur recèle des accents vertueux : on a
quelqu’un qui prend des risques, qui innove, qui partage …
C’est
un des abus de langage les plus répandus, une étiquette valorisante
qui sert à cacher la réalité de l’avidité.
Les
pseudo scientifiques de la pseudo science économique s’en
gargarisent sur tous les plateaux.
Celui
qui achète pour des clopinettes
-
le
droit de péage des autoroutes
-
un
barrage hydroélectrique
-
une
entreprise en liquidation
-
un
réseau de distribution d’électricité
-
l’usage
du réseau ferroviaire attribué par un ami président de région
-
…
Celui
là n’est pas un investisseur, c’est un placeur de capitaux.
Il
veut dépenser le moins possible, et faire cracher à sa propriété,
le plus vite possible, le plus de dividendes possibles, le plus
longtemps possible.
Celui
là encaisse discrètement le pactole, incroyable et inattendu (un
rêve éveillé ?) du cice, directement dans ses dividendes.
Celui
là va immédiatement augmenter ses tarifs et ses revenus, au maximum
de la résistance du marché à la hausse des prix.
Celui
là n’hésite pas à racheter ses propres actions pour en augmenter
mécaniquement la valeur (sans aucune action créatrice …) :
sachez qu’il ne va pas tarder à les vendre ...
Celui
là n’a aucun scrupule à dégraisser la masse salariale, parce que
cela est un signal positif pour les boursicoteurs (… jusqu’à
présent : cela peut cesser très simplement …).
Celui
là n’hésite pas à emprunter pour se verser des dividendes malgré
l’absence de bénéfice (… imposable …).
Celui
là connaît toutes les ficelles pour échapper à l’impôt.
Il
est le chouchou de ce gouvernement.