@gruni
« Ce pays est à droite, voire même centre droit. »
« Expliquez plutôt pourquoi la gauche est si faible ? »
Depuis Tonton, la social-démocratie a — renonçant par là à la lutte des classes et au progrès social — vendu son âme pour se convertir au sirènes du néo-libéralisme et de son libre marché.
La nature ayant horreur du vide, elle a cherché à substituer au progressisme social et à sa lutte des classes un « progressisme sociétal » — grassement soutenu par Georges Soros et autres « philanthropes » — consistant à la victimisation des plus improbables minorités « opprimées » et la promotion d’un multiculturalisme à l’anglo-saxonne, totalement opposé à ses idéaux universalistes et débouchant sur les affres totalitaires de la « cancel culture » déjà de rigueur outre-atlantique.
Bref, elle s’est alignée sur les vertus et slogans de la fade et fort insipide bouillie normalisatrice d’une Pensée Unique mondialisée et standardisée, et peine même à développer une critique un tant soit peu radicale de l’€urocratie.
Conscient au quotidien de l’ampleur de sa trahison, son fond de commerce — l’électorat populaire - s’est, pour peu qu’il trouve encore quelque intérêt à exprimer sans aucun espoir de changement son suffrage, quant à lui sans surprise détourné massivement vers les « solutions » proposées par le souverainisme et l’illusion identitariste.
N’abordant pas même le rôle de la concentration des médias entre quelques mains et l’unanimité propagandiste qui en ressort, c’est certes loin de tout expliquer, mais je n’y ai pas prétention !
Si la question est sincère, voici à tout le moins une ébauche de réflexion à creuser !
En vous présentant mes respectueuses salutations ! 