Bonjour Pierre,
heureux que petit à petit les distorsions des chiffres présentés au public soient dévoilées au grand jour, au point que même la cours de compte s’en soit émue dans son rapport.
au sujet de la tension hospitalière volontairement montrée sous un angle alarmiste en considérant que le taux de tous les patients en soins critiques devait se faire par rapport au nombre de lits de réanimation, je vais même aller un peu plus loin.
moi même j’avais un peu de mal à savoir combien des patients en soins critiques, allaient en réanimation, en soins intensifs ou en surveillance continue.
l’orientation vers un service plutôt qu’un autre est précise. la surveillance continue est destinée à prendre en charge un patient ayant un risque de défaillance vitale ; les soins intensifs sont habilités à traiter une défaillance unique pendant une durée limitée ; la réanimation est dévolue à la prise en charge prolongée des défaillances multiples.
quand j’avais fait mes recherches pour comprendre qui était dans un service plutôt qu’un autre, j’étais tombé sur un article de libé ou des chefs de services avaient donné des précisions intéressantes.
Le professeur Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à
l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) et secrétaire général adjoint
de la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar) explique
ainsi : « Dans notre hôpital, quand il n’y avait pas de tension
hospitalière, les patients Covid+ en état critique étaient admis
directement en service de réanimation, et pas en unités SI ou SC. Cela
permettait de les isoler facilement et d’avoir un meilleur suivi. » Même
constat à Rouen, explique Benoît Veber : « Quand on est très cool et
qu’il y a de la place partout, on élargit les frontières. Il arrive
qu’on prenne des patients d’USC en réanimation parce qu’on a de la
place. » Ces patients en réa, qui n’ont pas forcément un besoin médical
impérieux d’y être, retourneront donc en soins continus quand la
pression sur la réanimation sera plus forte.
c’est à dire que si l’état de santé de certains patients ne justifiait pas un placement en USR stricto sensu, ils pouvaient quand même y être placés et bénéficiaient d’une sorte de surclassement, selon que ces services étaient ou pas saturés.
je ne critique pas les initiatives des chefs de service, ils sont là pour le bien des patients, et pour celui de leur hôpital d’ailleurs, la facturation des soins ne doit être la même selon les moyens qui sont mobilisés, mais ça a provoqué une réelle confusion de chiffres pour laquelle les autorités se sont bien gardés de remettre de l’ordre afin de les présenter sous l’angle le plus alarmiste possible.
en clair, la vaguelette d’aout ou nous avons flirté avec 2300 patients en soins critiques, pas très loin de la limite symbolique des 3000 qui voulait faire croire que 60 % des lits de réa étaient occupés par des malades du covid, ce chiffre était complètement bidonné.
je ne me souviens plus du nom du chef de réanimation qui en aout, en direct sur bfm, avait dénoncé l’arnaque et qui avait mis bien mal à l’aise la personne qui l’interrogeait.
10/11 13:04 - Arogavox
Petite digression (quoique ?) à propos de la notion de fact-checking. Certains commentaires (...)
15/10 13:13 - Jérôme R.
@eau-pression J’ai testé l’adresse mél, test réussi. Et rien dans les indésirables. (...)
15/10 11:45 - Jérôme R.
@eau-pression Bonjour eau-pression, Content de vous retrouver ici pour notre discussion en (...)
14/10 15:49 - Jérôme R.
Précisions : La page qui décrit l’East Stratcom Task Force présent le site (...)
14/10 13:21 - Jérôme R.
Bonjour, Il est certes important de dénoncer auprès du grand public les pratiques frauduleuses (...)
13/10 18:21 - ASTERIX
@etonne NOS ELUS L’ ONT TOUS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! convergence d’évènements (...)
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