Je crois que dans ce pays, nous avons perdu la boule
comme on dit familièrement.
Nous ne savons plus que nous sommes une république
laïque. Déjà en 1969 à propos d’une collégienne nos représentants n’ont pas su
utiliser et appliquer tout simplement la
loi et se sont défaussés sur le Conseil d’Etat qui s’est lui-même défaussé. C’était
bien parti.
L’Etat n’a pas à entrer dans un débat théologique avec
quelque religion qui soit.
La
loi protège l’intégrité physique des personnes retenant des circonstances
aggravantes à l’encontre de personne en position d’autorité vis-à-vis des
victimes.
La
loi prévoit que toute personne ayant la connaissance de tels méfaits doit les
signaler aux autorités de justice et même d’agir en fonction de ses capacités en cas de danger
imminent.
Nul n’est sensé ignorer la loi ni choisir dans les différents
code les parties qui lui conviennent et ignorer les autre selon son inspiration
ou ses croyances autrement il n’y a plus d’égalité devant la loi et c’est
embêtant.
Un représentant religieux qui le fait choisit en toute
responsabilité d’assumer les risques à enfreindre la loi.
Pour la partie théologique, quelle serait la difficulté
d’expliquer aux croyants ce que je viens de dire et que l’appartenance à une société de droit et sa protection
implique la responsabilité des actes vis-à-vis du droit et des personnes. Que
la responsabilité devant une entité supérieure et la recherche d’une rémission qui
relève des croyances de chacun qui sont respectables et respectées par une
république laïque ne dispense pas de celles d’un citoyen membre d’une société
de droit. Si cela est bien expliqué, chacun peut en tirer assez facilement des principes
de conduite qui respecte tout le monde et la loi.
Je pense qu’il y a une vieille confusion dans certains
esprits encore habités pour une part à leur insu par l’époque où la religion
catholique exerçait un tutorat juridique sur les sociétés et rendait la justice
terrestre au nom d’une justice divine.En déniant au passage la liberté de conscience.
Une question simple à poser à un croyant ou un chef
religieux. Quels sont les principes de loi que vous n’appliquez pas et quelles
conclusions devons-nous en tirer ?