@Eric F
Extrait de l’article en lien : "
On comprend pourquoi ce type de calcul n’est jamais réalisé : il conduit à des résultats absurdes.
Les arguments y sont développés et accessibles à tous.
Rappel élémentaires : le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (avec quelques arrangements relatifs à la valorisation des services fournis ou imposés par l’Etat)
Ce biais d’interprétation (consommations publiques et privées > PIB) mélange allègrement recettes et dépenses, son caractère abscons dépasse l’évidence.
Le PIB représente la somme des valeurs ajoutées réalisées lors des processus de production distribution,
hors spéculations et manipulations.
Exemple : prenez un tas de caillou, insérez le sans le transformer ni le déplacer, dans un processus de commercialisation sans profit, entre 10 ou 50 acheteurs successifs, vous obtiendrez une valeur appréciable de consommation sans valeur ajoutée, hormis sa première valorisation tangible cependant fictive.
le déséquilibre PIB (valorisation des processus précédents) vs consommation (domestique et export) entraine soit un déficit budgétaire public (régulé ou non par la fiscalité ou l’emprunt qui est aussi une dépendance) et ou un déficit du commerce extérieur (pas mieux)
soit un excédent, ce qui n’existe pas au pays de Molière.
Enfin, concernant la solvabilité des Etats, elle est garantie par leurs actifs (réserves diverses, patrimoine industriel et foncier etc.),
l’exemple de la Grèce, de l’Argentine et de nombreuses nations passées au hachoir du FMI ou sur l’étal des Fonds Vautours apporte quelques éclairages sur nos vulnérabilités présentes et futures.
La France brade ce qui lui reste d’appareil industriel et se prépare à négocier son siège de membre permanent à l’ONU, en attendant mieux.
Y aurait ils quelques raisons à cela ?