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Commentaire de Albert123

sur La lutte contre le « wokisme » : une peur fantasmée ou un prétexte racial ?


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Albert123 16 octobre 2021 14:52

@amiaplacidus

7. Mais qu’est ce que le gauchisme ? Pendant la première moitié du 20ème siècle le gauchisme aurait pratiquement pu être identifié avec le socialisme. Aujourd’hui le mouvement est fragmenté et il n’est pas clair de définir qui peut correctement être appelé un gauchiste. Quand nous parlons des gauchistes dans cet article nous entendons principalement les socialistes, les collectivistes, les gens « politiquement corrects », les féministes, les activistes gays et du handicap, les activistes des droits des animaux et tout ce genre de gens. Mais ceux qui sont associés avec un de ces mouvements ne sont pas tous des gauchistes. Ce que nous essayons de décrire dans la discussion du gauchisme n’est pas tant un mouvement ou une idéologie qu’un type psychologique, ou plutôt une collection de types associés. Ainsi, ce que nous entendons par « le gauchisme » apparaîtra plus clairement au cours de notre discussion de la psychologie gauchiste (Voir également les paragraphes 227-230.)

8. Même ainsi, notre conception du gauchisme restera beaucoup moins claire que nous ne le souhaiterions, mais il ne semble y avoir aucun remède à cela. Tout que nous essayons de faire est d’indiquer d’une façon grossière et approximative les deux tendances psychologiques dont nous croyons qu’elles sont la principale motivation du gauchisme moderne. Nous n’affirmons en aucun cas donner TOUTE la vérité sur la psychologie gauchiste. De plus, notre discussion est censée ne s’appliquer qu’au gauchisme moderne. Nous laissons ouverte la question de la mesure dans laquelle notre discussion pourrait s’appliquer aux gauchistes du 19ème et du début du 20ème siècle.

9. Nous appelons les deux tendances psychologiques qui sont à la base du gauchisme moderne « le sentiment d’infériorité » et « la sursocialisation ». Le sentiment d’infériorité est une caractéristique du gauchisme moderne dans son ensemble, tandis que la sursocialisation est caractéristique seulement d’un certain segment du gauchisme moderne ; mais ce segment est hautement influent.

10. Par « sentiment d’infériorité » nous entendons non seulement le sentiment d’infériorité dans le sens le plus strict, mais un large spectre de traits associés : manque d’amour-propre, sentiment d’impuissance, tendances dépressives, défaitisme, culpabilité, haine de soi, etc. Nous soutenons que les gauchistes modernes ont tendance à avoir de tels sentiments (probablement plus ou moins réprimés) et que ces sentiments déterminent de façon décisive la direction du gauchisme moderne.

11. Quand quelqu’un interprète comme désobligeant presque tout ce qu’on dit de lui (ou de groupes auxquels il s’identifie) nous concluons qu’il a un sentiment d’infériorité ou un manque d’amour-propre. Cette tendance est prononcée parmi les défenseurs des droits des minorités, qu’ils appartiennent ou non aux groupes minoritaires dont ils défendent les droits. Ils sont hypersensibles aux mots utilisés pour désigner les minorités. Les termes « noir », « oriental », « handicapé » ou « gonzesse » pour un Africain, un Asiatique, un invalide ou une femme n’avaient à l’origine aucune connotation dérogatoire. « Nana » et « gonzesse » étaient simplement les équivalents féminins de « type » ou « mec ». Les connotations négatives ont été attachées à ces termes par les activistes eux-mêmes. Quelques défenseurs des droits des animaux en sont même venus à rejeter le mot « animal de compagnie » et insistent sur son remplacement par « compagnon animal ». Les anthropologues gauchistes en font des tonnes pour éviter de dire quoi que ce soit des peuples primitifs qui pourrait éventuellement être interprété comme négatif. Ils veulent remplacer le mot « primitif » par « sans écriture ». Ils semblent presque paranoïdes sur tout ce qui pourrait suggérer que quelque culture primitive que ce soit soit inférieure à la nôtre. (Ceci n’implique pas que nous pensions que les cultures primitives SONT inférieures à la nôtre. Nous soulignons simplement l’hypersensibilité des anthropologues gauchistes.)

12. Ceux qui sont les plus sensibles à la terminologie « politiquement incorrecte » ne sont pas l’habitant moyen des ghettos noirs, l’immigrant asiatique, la femme maltraitée ou l’invalide, mais une minorité d’activistes, dont beaucoup n’appartiennent même à aucun groupe « opprimé », mais viennent des strates privilégiées de la société. Le politiquement correct a sa forteresse parmi les professeurs d’université, qui ont un emploi stable avec un salaire confortable et dont la majorité sont des hommes blancs hétérosexuels issus de familles bourgeoises.


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