17 octobre
1961 : un épisode de la guerre d’Algérie en métropole.
Le Figaro
écrit : selon l’historien Brunet, agrégé d’histoire, normalien qui a
travaillé particulièrement cette période, quelques morts le 17 octobre lors de
la manifestation interdite (4 à 5 ), de 26 à 32 morts le 18 octobre, en
comptant les décès des blessés après le 18. Une commission qui a étudié les
faits parle d’un maximum de 50 victimes.
Mais peu
importe, la propagande d’Etat-(France Inter, France Info) et l’auteur de l’article
parlent de centaines de morts.
Conclusion :
on ne saura jamais la vérité des faits sur le 17 octobre et la suite.
Cette guerre
d’Algérie, j’ai failli la faire, à quelques années près. C’était en classe de
seconde. Le prof. d’Anglais, un certain
Boucrault, déclare soudainement : « la guerre est finie », et il
se met à pleurer. Il avait un fils
engagé là-bas.
Dans la rue,
à Paris, sur le chemin pour se rendre au Lycée, on parle des attentats de l’OAS,
des parachutistes qui doivent sauter sur Paris. Mais on n’a pas peur, car rien
n’a vraiment changé autour de nous.
Avec les
Allemands, on a réussi à mettre fin à un siècle de guerres, grâce à de Gaulle
et Adenauer, et plus tard Mitterrand-Kohl. On ne s’aime pas particulièrement,
on s’ignore gentiment, mais on ne se tape plus sur la gueule.
Avec les
Algériens, c’est autre chose. La guerre n’est pas terminée, elle ne le sera
peut-être jamais.
La
repentance ne sert à rien, il n’y en aura jamais assez.
Il n’y a
rien à faire.