Le 17 Octobre 1961, 160 algériens qui soutenaient le F.L.N. à Paris, tombaient sous les balles des gardes mobiles, ou étaient jetés dans la Seine, apparemment suite aux consignes données au service d’ordre par le préfet Maurice Papon, de sinistre mémoire.
Cela ne peut être nié, et les gouvernements français actuels s’en sont déjà expliqués, en reconnaissant la responsabilité du gouvernement de l’époque.
Mais le gouvernement algérien, c’est-à-dire le F.L.N. a-t-il manifesté le moindre remords, à la suite du massacre des 4.365 pieds-noirs qui ont été égorgés, ou ont péri lors d’attentats à la bombe, ou des 75.000 harkis qui ont été égorgés ?
Bien-sûr que non !
Avant la conquête par la France de ce qui allait devenir l’Algérie, ce territoire était occupé par les romains, puis les vandales, les byzantins, et les chefs berbères indépendants...qui étaient sous la domination de l’empire ottoman.
C’est la France qui a créé ce qui allait devenir un état moderne, avec une administration, des infrastructures routières et ferroviaires, et une agriculture qui n’avait rien à envier à d’autres pays.
Bien-sûr, il y a eu des colons qui ont « fait suer le burnous », mais quand la guerre d’Algérie a commencé en 1954, tous ces colons étaient déjà repartis, et ceux qui se sont fait tuer, étaient des commerçants, des fonctionnaires, des employés, ou de simples ouvriers !
J’ai pu le constater par moi-même, ayant été appelé de d’Octobre 1960 à Mars 1963 ( juste après l’indépendance ).
Bref, le F.L.N. s’est retrouvé avec un pays moderne « clé en main », avec le Sahara et son pétrole en prime !
Alors question : que viennent faire en France tous ces jeunes algériens, alors qu’ils viennent d’un pays riche, ou le travail ne manque pas...pour peu qu’on veuille travailler ?