A Paris, jusqu’aux années 1950, des « bains maures » en passant par les vespasiennes de la porte de la Chapelle, la cartographie homosexuelle recouvre celle de l’immigration maghrébine. Tanger, dans les années 1950, est qualifiée de métropole mondiale de l’homosexualité. En avril 1971, le Front homosexuel d’Action révolutionnaire proclamait : « Nous sommes plus de 343 salopes. Nous nous sommes faits enculer par des Arabes. » Et c’est une banalité de dire que les homosexuels sont très nombreux dans les milieux politiques pro-arabes et autres intellectuels fascinés par « l’orientalisme ». Commençons la liste par ceux qui nous ont quittés. Pierre Loti, écrivain, Ernest Psichari, André Gide, Lawrence d’Arabie, Hubert Lyautey, Louis Massignon, Jacques Benoist-Méchin, Henri de Montherlant, Jean Genet, Roger Peyrefitte, Oscar Wilde, Edward M. Forster, Joe Orton, William Burroughs, Paul Bowles, Truman Capote et Allen Ginsberg. Parmi les vivants, on retient :Gabriel Matzneff, Thierry Meyssan, Thierry Schaffauser, prostitué et co-fondateur du Strass (Syndicat du travail sexuel), Philippe de Saint-Robert et enfin, Michel Foucault, pédophile amateur de Maghrébins. Guy Sorman. fut témoin de ce qu’il qualifie de « choses parfaitement ignobles avec de jeunes enfants. La question du consentement ne se posait même pas. »
Comment expliquer ce tropisme homosexuel dans le monde arabo-musulman » ? Henri Marrou affirmait en 1961 : « L’exclusion matérielle des femmes, tout effacement de celles-ci, entraînent toujours une offensive de l’amour masculin : qu’on pense à la société musulmane. »