@Fanny
C’est intéressant car cela illustre le fonctionnement de nos médias, cette histoire du 17 octobre 1961, car chacun l’adapte
à son idéologie.
Pour Hollande
et ce qui lui reste de supporters (une bonne tranche des journalistes qui
postillonnent dans nos micros), c’est « plusieurs centaines de morts » le 17 octobre (France Inter, France Info …, alors que le spécialiste de la question J.P.Brunet évalue le nombre de victimes à 5 ou 6 le 17 octobre). Nos impôts servent à diffuse ces bobards, et c’est
pas sympa. car cela dégrade encore cette profession de journalistes, qui n’a
pas besoin de ça.
Pour Natacha
Polony, qui ressent des fourmillements anti-progressistes et même parfois souverainistes
dans les jambes (moi aussi), elle choisit la voie futée dans Marianne :
elle sait que les statistiques médiatiques sont des bobards, mais elle doit
quand même dire que c’est une « page sombre de notre histoire », qui
doit absolument rester « sombre ».
Alors elle biaise, elle choisit une voie médiane, elle joue avec son journaliste-collaborateur sur le
calendrier en englobant plusieurs mois : plus de 120 morts entre septembre
et octobre 1961 écrit Marianne. Sans trop insister que dans la même période, pas mal de flics
ont été tués par le FLN, car ce serait un peu éclaircir ces « jours
sombres » et rappeler qu’on était en guerre contre le FLN, jusqu’en
métropole. Il fallait que ces journées soient « sanglantes », et que
ce sang soit le fait des « papons », pas du FLN.
Faut quand même
pas trop lui en demander à Natacha : elle fait carrière, elle doit nourrir sa
marmaille, respect.