Aux États-Unis, la pièce d’identité officielle, non
obligatoire et fournie à la demande par le Département d’État s’appelle « passport
card ». En réalité, c’est la Social Security Card qui tient lieu de facto
de carte d’identité fédérale, mais elle ne comporte pas le portrait de la
personne. 60% des Américains n’ont jamais voyagé en-dehors de lur pays et n’ont
pas de passeport.
Par contre, pour le recensement, la race, telle qu’elle est
définie par le Bureau de la gestion et du budget des États-Unis, est une donnée
correspondant à un concept d’identification selon lequel les résidents
choisissent la race ou les races avec laquelle ou lesquelles ils s’identifient
le mieux. Les catégories, qui restent
facultatives, représentent un concept sociologique de « races » qui a pour
but de « refléter de façon générale une définition sociale de la race reconnue
[aux États-Unis] ». La race et l’ethnicité sont considérées comme deux
identités séparées et distinctes, et l’origine hispanique constitue une
question séparée.
La question du sexe ou du genre devrait aussi être
facultative.
Ce qui est le plus désagréable dans tout ça, ce n’est pas ce
que font les Américains, mais le fait que nos dirigeants se sentent obliger de
singer un modèle qui ne correspond ni à nos coutumes, ni à notre culture, ni
même à nos structures administratives et juridiques.
Les chromosomes x et y peuvent-ils choisir leur inclination
libidinale ?