@Pascal L
Bonjour,

Le document qualifié de Prophétie de Saint Malachie ne relève pas des Écritures, mais de la tradition ecclésiale. Si ce n’est jamais ouvertement avoué, il a depuis son apparition et sa diffusion toujours été pris au sérieux par une large par des autorités ecclésiales, et nombre de particularités du texte attestent à tout le moins de sa valeur ésotérique et « initiatique ». Quant à déterminer ses origines et son sens (prophétie, planning, ...), le mystère reste — comme le plus souvent en de telles matières — entier.

Il est douze portes à la Jérusalem Céleste, et les voies qui y mènent sont diverses. J’éprouve moi aussi certaines réserves quant à la spiritualité ignacienne, à mon sens bien plus ouverte à la modernité qu’au nécessaire maintien et respect de la Tradition, mais « Le Principe et Fondement » des exercices spirituels proposés par Saint Ignace de Loyola n’en constitue pas moins un pur chef d’œuvre de simplicité. Et si je loin de souscrire à toutes les œuvres et créations du Jésuitisme, la rigueur méthodologique et l’exigence intellectuelle de de leur règle a su former certains des plus brillants esprits scientifiques de la modernité : Athanasius Kircher, Georges Lemaître, Pierre Teilhard de Chardin, ... pour ne citer qu’eux.

Fondée par Jésus-Christ sur l’apôtre même qui l’a lors de la nuit de sa Passion renié trois fois avant que ne chante le coq, l’institution ecclésiale est dès l’origine destinée tout à la fois à transmettre le message évangélique et le trahir. C’est en fait à mon sens un paradoxe inhérent à toute logique institutionnelle, une institution étant tout à la fois fondée dans un but précis et destinée à tôt ou tard le trahir dans son souci d’assurer sa propre pérennité et préserver les avantages associés à sa charge.

Je ne crois pas que l’Église fondée par Jésus-Christ disparaisse totalement, mais je suis bien moins optimiste pour sa version Catholique Romaine, dont le terme tel que signifié par la prophétie de Saint Malachie paraît bel et bien échu. L’aube approche, et avec elle le chant du coq.

PS : J’ajoute ma profonde incompréhension et mon rejet subséquent des directives de « vaccinations » données par le Pape François aux Catholiques. Je ne doute pas qu’il dispose de très larges sources d’information (guerre bactériologique et virale, planification eugéniste, enjeux démographiques, ...), sur lesquelles appuyer de telles directives, mais je ne souscris aucunement à la propagande du seul salut « vaccinal » et reste des plus sceptiques quant aux visées réelles — notamment démographiques — de cette campagne mondiale d’injections géniques qui nous plonge de plain pied dans la manipulation du code du vivant et de l’humain telle qu’envisagée par l’idéologie transhumaniste, à mon sens d’inspiration satanique.

Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !