La cinquième épidémie de peur ravage l’Europe. En France, les gens ont peur par ce qu’on leur a fait croire que le vaccin et le passe sanitaire les rendaient invulnérables. De ce fait, ils sont pris de panique et s’écrient « vite ma troisième dose ! » Ils sont près à arracher un ticket coupe-file si besoin ou à chiper la place d’un petit vieux. La peur panique rend égoïste…Et puis, une fois administrée leur troisième dose, ils jetteront le masque et feront la fête.
Parmi, les opposants, il y a de tous les genres. Ceux qui disent qu’ils ne se feront jamais inoculer un vaccin, ceux qui sont disposés (comme moi) à accepter le nouveau vaccin bientôt disponible, qui est traditionnel et dont la méthode est éprouvée, s’il est si aussi bien qu’on le prétend.
Liberté, libertés, ma liberté
— La Liberté est un idéal philosophique. C’est la vérité fondamentale, en lien direct avec la vérité de chacun et avec la vie même. C’est la « liberté chérie », l’idéal que l’on scande dans les moments de révolution face à l’oppression (la vraie).
— Les libertés sont celles qui sont garanties par l’Etat et la constitution pour protéger les individus les uns par rapport aux autres mais aussi pour protéger les citoyens des abus possibles de l’Etat (esprit de la Révolution de 1789). Les libertés sont : liberté d’opinion, d’expression, d’aller et venir, de désobéissance même. Je ne les citerai pas toutes.
— Ma liberté : ma liberté enfin, c’est celle qui relève de ma sphère personnelle. Je peux la revendiquer au sein de ma famille, de mon village, de mon pays. L’adjectif possessif ne signifie pas qu’elle se réduit à l’égoïsme. C’est juste une réalité : ma liberté existe. Néanmoins, ma liberté se trouve face à « ma liberté » que défend l’Autre en face de moi et de "ma liberté. Mon voisin respecte ma liberté et je respecte la sienne. Mon collège idem, etc.
Si ma liberté ne menace personne (quand elle est exercée avec les précautions nécessaires), elle ne nuit pas à la société. Le Pouvoir (politique ou médical) ne peut en aucun cas s’arroger le droit de me forcer ou de me persuader par des théories fausses.
On peut se réclamer des ces trois formes de liberté mais l’important, à mon sens, est de les invoquer à propos. Les opposants qui se pensent opprimés par une dictature scanderont la première. Ce sont souvent des militants purs et durs. Les gens pratiques et raisonnables (et pas moutonniers) mettront plutôt en avant les libertés et la liberté personnelle.