Cette Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les
femmes et les hommes doit sans doute défendre le droit des femmes d’agresser
sexuellement les hommes, puisqu’elle a défendu Hulot dans son droit d’agresser
des femmes. On est bien à l’époque du porno pour tous (hommes et femmes), du « moi je, c’est
mon clan, c’est mon droit ».
Cette médiatisation critiquable a un côté « costard de Fillon ».
Un gars qui agresse une copine en voiture, sans aller jusqu’aux extrémités, ça
se produit chaque jour des milliers de fois sans que personne n’y prête
attention, sauf l’agressée. Ici, c’est la notoriété de Hulot qui déclenche
cette médiatisation. Qui plus est, Hulot est en perte de vitesse : quand
le grand-père de l’une des agressées était au sommet, aucun journaliste (ils
savaient tous à propos de la fille cachée) n’osait ouvrir son clapet.
Une différence entre Hulot et Fillon cependant, qui illustre la « souplesse » de la justice. Pour Hulot, « la matérialité des faits n’a pas été établie » (affirmation sans enquête) alors que pour Fillon, elle fut « établie » quasi instantanément (mise en examen ...).
Emission critiquable mais utile, j’ai appris quelque chose :
30 ans après ces agressions, des femmes mures témoignent, avec gravité, comme
si l’agression s’était produite la veille. C’est très étonnant et renseigne sur
le psychisme humain, sa vulnérabilité au plan sexuel. C’est plus sérieux qu’un
vol de sac à main, car ça atteint la personne au plus profond de son être. Et l’on
se dit qu’un enfant sexuellement agressé doit garder la blessure ouverte jusqu’à
sa mort. Impressionnant.