Les agressions sauvages d’homosexuels par des « jeunes-issus-de-la-diversité » agrémentent les faits divers depuis maintenant deux décennies. Serait-ce le témoignage d’une virilité débordante et expressive ? Il est vrai qu’Eric Zemmour semble fasciné par leur virilité supposée. Supposée !
A considérer les terroristes salafistes ayant ensanglanté les sociétés européennes, on est étonné de constater la proportion d’homosexuels avérés, alors que l’on aurait pu penser que l’adhésion au rigorisme impitoyable du salafime rendrait impensable cette preuve d’immoralité.
- Commençons par l’ex-djihadiste Mourad Fares qui organisait les départs de nombreux jeunes, dont deux lycéens toulousains, vers la Syrie entre 2013 et 2014. Lors de son procès en 2020, une enquêtrice de personnalité avait affirmé que Mourad Farès lui avait révélé que ses partenaires étaient des hommes et que sa famille n’était pas au courant. « Etre gay dans une famille musulmane, ça ne se fait pas tellement », a d’ailleurs glissé un de ses amis à l’enquêtrice. Un de ses chefs lui aurait lancé qu’aller en Syrie lui permettrait d’« effacer ses péchés ».
- En Tunisie, en avril 2017, les unités sécuritaires de Ben Arous ont procédé à l’arrestation d’un élément takfiriste. D’après le journal Al Chourouk, qui cite des sources sécuritaires, il avait eu des rapports homosexuels avec plusieurs dizaines d’autres takfiristes. Il avait envoyé à plusieurs reprises des photos osées et à caractère sexuel à d’autres terroristes à travers les applications mobiles et les réseaux sociaux. Il a également reconnu avoir eu des relations sexuelles avec des extrémistes homosexuels dans l’un des hammams de la région de Ben Arous.
- Mohamed Lahouaiej Bouhlel qui a provoqué la mort de 84 personnes à Nice, le 14 juillet 2016, était bisexuel, comptant parmi ses nombreuses conquêtes un amant de 73 ans. Les révélations sur sa vie sexuelle « dissolue », selon les termes du procureur de Paris, ne seront relayées par la presse qu’après le communiqué de revendication de l’organisation terroriste Etat islamiqe.
- Aux Etats-Unis, le takfiriste massacreur du Pulse à Orlando le 12 juin 2016 (49 morts), Omar Mateen, fréquentait cette discothèque « gay-friendly ». Son acte s’explique sans doute par des déconvenues sentimentales purgées par une vengeance cathartique. Nos élites médiatiques et politiques, stupéfaites car d’une ignorance crasse s’agissant du monde musulman, tentent de minorer les implications anthropologiques de cette information.
- Salah Abdeslam, co-auteur encore vivant des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis (Bataclan : 137 morts), fréquentait régulièrement les bars gays de Bruxelles et serait un prostitué homosexuel. Plusieurs médias européens (The Sunday Times, La Libre Belgique, Paris Match) ont relayé l’information passée sous silence par la plupart des médias français, à savoir que Salah Abdeslam était connu à Bruxelles pour sa fréquentation régulière des bars homosexuels. « C’était un jeune prostitué, il trainait toujours avec ce genre de personnes », a expliqué au journal britannique un barman d’un de ces établissements.
- Le terroriste le plus célèbre à avoir eu une sexualité en contradiction avec la cause qu’il servait est Chérif Kouachi, un des tueurs de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris (12 morts). Alors qu’il est sur écoute et fait l’objet d’une surveillance physique, une note déclassifiée de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) relate sobrement : « Ses penchants homosexuels étaient également découverts à ce moment. » Les enquêteurs ont constaté qu’il avait un amant.
La psychothérapeute française de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat, qui assura , de 1984 à 2019, la coordination des services chargés de la lutte contre le terrorisme) dénote qu’un tiers des signalements pertinents de personnes radicalisées, qui sont fait à travers la plate-forme téléphonique mise en place en 2014, « présentent des difficultés à réaliser leur identité sexuelle ».
La prégnance de l’homosexualité dans la société arabo-islamique est patente, par delà les incontestables anathèmes du Coran et de toute la tradition musulmane (Sounna et Hadiths) contre la « sodomie ».
Déjà au XIVe siècle, le dominicain Guillaume Adam, qui avait voyagé en pays d’Islam, s’exclame : « Ces Sarrasins, oubliant la dignité humaine, vont jusqu’à vivre entre hommes comme chez nous on vit entre hommes et femmes ».
Toujours au XIVe siècle, l’historien égyptien Maqrizi note que « parmi les dirigeants mamelouks, l’amour entre hommes est si courant que les courtisanes, par frustration, s’habillaient comme les hommes ».
Dans l’Empire ottoman du XVIIIe siècle, on trouve en vente libre des ouvrages illustrés sur les relations homosexuelles masculines. Il faut ajouter que le système politique ottoman est largement fondé sur des rapports homosexuels.
Dans les années 1820, l’intellectuel égyptien Tahtawi s’étonne du fait qu’à Paris les hommes ne s’intéressent qu’aux femmes, que les poètes s’interdisent de vanter la beauté des jeunes garçons à tel point, écrit-il, que « la langue française ne permet pas aux hommes d’écrire : ’je suis tombé amoureux d’un garçon’. Ils n’évoquent jamais cela dans leurs oeuvres et toute conversation sur le sujet est taboue ».
En 1853, Edouard Duchesne, dans son étude sur la prostitution à Alger, observe que l’homosexualité était « rampante » (sic) dans la société indigène. Il remarque que les femmes algériennes sont « couvertes et enfermées », et que les Arabes « se laissent tenter par la beauté remarquable de presque tous les jeunes gens. Ces belles têtes se montrent à nu par les rues, dans les bazars et les promenades publiques, tandis qu’on ne voit à côté d’eux que des femmes dont les yeux seuls sont apparents ».
Quant à Tanger, ville marocaine à statut international, dans les années 1950, elle est qualifiée de métropole mondiale de l’homosexualité.
A Paris, jusqu’aux années 1950, des « bains maures », en passant par les vespasiennes de la porte de la Chapelle et les bals de Montmartre ou de la Montagne Sainte-Geneviève, la cartographie de la scène homosexuelle recouvre alors, en grande partie, celle de l’immigration maghrébine.
On se souvient de ce manifeste provocateur du Front homosexuel d’Action révolutionnaire (FAHR) qui proclamait : « Nous sommes plus de 343 salopes. Nous nous sommes faits enculer par des Arabes. Nous en sommes fiers et nous recommencerons. » (Tout, n°12, le 25 avril 1971).
02/12 12:06 - Fanny
@cettegrenouille-là Peut-être cela a-t-il quelque chose à voir avec le fait que cela fait (...)
02/12 11:42 - karim
@Jonas Vous pouvez avoir toute la planète, mais l’essentiel vous manque, à cause de ce (...)
01/12 08:37 - Jonas
@karim Il faut écrire « Civilisation » avec un « C » majuscule , car avec un « c » minuscule (...)
01/12 05:23 - Fanny
@cettegrenouille-là Petite provocation de ma part, mais pas totalement gratuite. Zemmour de (...)
30/11 15:53 - Electric
Au plan eschatologique, l’Islam a été choisie comme la Religion de la fin des Temps, (...)
30/11 14:52 - karim
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