@cettegrenouille-là
Si ce que vous appelez « la bourgeoisie » est cette partie du
corps social qui estime détenir présentement le pouvoir politique dans
notre pays
Pour moi, la bourgeoisie c’est le pouvoir
politique, économique et idéologique (via les média et la publicité). Pas mal
de monde en fait, très macronien.
qui ont tout à craindre de la fragmentation de la société
Sur ce
point, nous divergeons. Je crois que toute la société, bourgeois compris, a et
aura à souffrir de cette fragmentation de la société. Quand le bourgeois n’ose
plus se promener dans une partie - qui s’étend chaque jour davantage - de son
pays, il en souffre réellement (mais le bourgeois accepte de souffrir si c’est
le prix à payer pour défendre ses intérêts, sa priorité absolue, naturelle,
instinctive).
fragmentation de la société qui est délibérément promue et organisée
par la dite bourgeoisie
Encore un point de divergence. La bourgeoisie organise
et profite de l’immigration, mais je ne pense pas qu’elle promeut et organise
délibérément la fragmentation. C’est pour elle du collatéral. Diviser pour
régner, certes, mais ce n’est pas sans danger, la bourgeoisie en est bien consciente. Le bourgeois est intelligent, toujours intéressé mais pas monstrueux (sauf inconsciemment).
Je crois que la bourgeoisie souhaite aujourd’hui un
peuple assez amorphe, réagissant bien aux stimulis idéologiques, publicitaires
et sanitaires. Un peuple remuant, agité « gilets jaunes » contre « antifas »
ne l’arrange pas trop.
si tous les exploités et toutes les victimes de sa politique se donnent la
main pour organiser ensemble la résistance à l’oppression et pour défricher les
chemins à reprendre pour retrouver « les jours heureux ».
Votre vision est franchement de gauche,
mais version 1960, la gauche « zemmourienne » en quelque sorte,
marxiste/patriotique, gaullo/communiste.
Je crois que le monde a changé et change
encore à grande vitesse. Le capitalisme marchand a tout gagné, tout raflé
(W.Buffet), et le peuple s’en trouve tétanisé.
La puissance du capitalisme marchand
trouvera peut-être ses limites dans l’écologie d’une part (mort de la
biodiversité), et dans la destruction, la fragmentation des sociétés d’autre
part. Une fois en bout de course, le capitalisme marchand cèdera la place à une
sorte de chaos moyenâgeux ( ?).