Cet article dépeint assez bien les deux mondes dans lesquels vivent les individus ; les uns subissant le stress permanent de la survie dans un monde ou tout ce qui la régie est asservi aux lois du marché, et puis...il y a les autres, ceux qui, dans une quiétude magistrale, une sécurité indéfectible offerte par les stress des premiers, peuvent tranquillement philosopher sur un malheureux tapis (avec de belles couleurs certes) mais sous lequel ils s’ empresseront d’y cacher la misère des premiers, afin de ne pas la voir. Voyons ! c’est horriblement gênant !!!
« Mettre la misère sous le tapis », une expression oubliée par Rosemar dans ce beau voyage réservé à quelques uns seulement, et qui sans doute aurait mérité une présence et une attention toute particulière en ces temps qui courent...
La beauté de textes ça et là, se voulant transporter le lecteur dans un rêve loin du matérialisme ambiant et stimuler la fibre spirituel n’apportera jamais pour autant la moindre quiétude dans les esprits tourmentés de ce siècle !!! Les pansements n’ont rien de curatif, ils n’enferment que le mal, lequel se développe et cachent la mocheté, comme la poussière sous les merveilleux tapis de Rosemar...