Il y a une chose que l’on peut constater facilement :
La peur accélère le temps .
On voit des enfants en bas âge, avoir des raisonnements, qui ne sont pas de leur maturité...Penser à la mort, pour eux, et leurs proches, alors que la vie devrait être un grand champ fleuri, devant leurs yeux natifs..
On voit de jeunes adultes, qui soit, se mortifient par le suicide, soit se lancent dans une fuite en avant délibérée, dans l’aventureux défi d’un choc libératoire.
On voit des adultes, complétement enfermés, dans un illogisme froid, qui les statufient dans une position rétrograde, dopés du coup, par tout le poids d’un passé, sale et écrasant, faisant d’eux, des momies vivantes, fagotés des bandelettes de la crainte de l’autre, sans qu’ils comprennent, que, eux, ont déjà pris place, dans le tombeau..... qui s’est refermé.
On voit des personnes âgées, où ce traumatisme imagé, qu’il leur a été imposé, greffant une peur, sans rejet, et son corolaire waxxinal, et qui, par méfait de leur âge, ont perdu tous les repères d’écoulement d’une vie normale. Et cela en continuelle accélération de désorientation .
Voilà ce qui est au passif de tous ces « briseurs » et « voleurs » de temps.
Et si on comptabilise tous les « temps » qui ont été volés, par ces prévaricateurs, pour nous soustraire et rapiner, ces parties de vies, désormais reléguées dans le domaine de l’irrécupérable...Il faudrait additionner leur temps à tous, et les juger coupables, en leur imposant un immobilisme strict, jusqu’à la fin de leurs jours.
Oeil pour oeil, temps, pour temps !
Telle devrait être la seule sentence rendue !