@ capobianco
« c’est plutôt du chacun chez soi »
Ce n’est pas du tout ce que je pense, mais peut-être l’ai-je mal exprimé.
Pas question pour moi d’« exclure les influences naturelles des uns sur les autres » même s’il semble inévitable, dans la plupart des cas, que la culture du pays d’accueil ait plus d’influence que l’inverse, ce qui n’a rien d’étonnant, eu égard à l’influence du terroir où l’on s’est fixé.
A cet égard, la plupart des Anglais que je connais personnellement en Bretagne où ils se sont fixés sont souvent plus bretons que les Bretons eux-mêmes. 
« LE sujet prétexte, la religion !!! »
Ce n’est pas un « sujet prétexte » dans les cités de banlieue. Il existe de facto un problème religieux avec certaines populations qui se revendiquent musulmanes. Moins chez les aînés — dont beaucoup sont bien intégrés et ont plus ou moins adopté un mode de vie mixte qui ne pose pas de problème — que chez les jeunes mal dans leur peau, chômeurs, et de ce fait fragilisés psychologiquement et de ce fait réceptifs aux discours radicaux.
On ne peut nier cela, et ce n’est pas l’un de mes meilleurs amis, un habitant de Sevran, qui dira le contraire tant il a vu, en 30 ans, la situation se dégrader, en grande partie du fait des carences de l’Etat et de la politique clientéliste irresponsable conduite par trop d’élus locaux en Seine-Saint-Denis.
Rien à signaler côté catholicisme, cette religion étant en perte d’influence constante.
Vous avez en effet « le droit de douter des enquêtes » qui n’ont d’ailleurs rien d’« officiel ». Mais hors des lieux de tensions sociales exacerbées, le ressenti des gens semble confirmer cela. C’est le cas dans ma ville et dans la plupart des lieux où vivent mes parents et amis (excepté celui de Sevran), y compris en région parisienne.
« les 10 millions sous le seuil de pauvreté, les 6 millions de chômeurs, les jeunes qui vont à la soupe populaire, les retraites à 600 euros, les sdf »
Il est insupportable qu’il y ait autant de monde dans ces catégories, je vous l’accorde bien volontiers.
J’y suis d’autant plus sensible que j’ai naguère suivi des maraudes et participé à des actions contre l’exclusion.
A cet égard, mon état d’esprit est résumé dans la conclusion de cette nouvelle publiée fin novembre : La révolte des « sans dents ».
Fort heureusement, toutes ces données ne sont pas à cumuler, nombre de nos compatriotes cochant la plupart des cases, hélas !