« Alors, il était urgent, lors du dernier Conseil de défense, de prendre des mesures pour freiner la propagation du virus et de ses nouveaux variants. La seule mesure prise fut la fermeture des discothèques alors qu’on laisse ouverts les bars de nuit jusqu’à 2 heures du matin, qu’on ne limite pas l’amplitude horaire des lieux de rassemblement : restaurants, cinémas, théâtres… et qu’on n’interdit pas les colloques et autres réunions en milieux clos, au prétexte que les gens garderaient leur masque. »
Vous avez tout faux : il est de notoriété publique que la meilleure prévention contre l’hystérie hypocondriaque, c’est la bonne grosse fessée cul nu, ou bien un aller-retour dans la gueule suivi d’une douche froide... Et puis c’est tout.
« On sait pourtant que si le port du masque est indispensable il ne constitue pas une barrière suffisante ; souvent il est mal porté, souvent il est utilisé pendant plusieurs jours de suite, souvent il est de mauvaise qualité et on sait que si la sphère bucco-nasale est la voie principale d’entrée du virus celui-ci pénètre aussi par d’autres voies comme les yeux. »
Là encore, un zéro pointé, fiston. La sphère bucco-nasale, comme vous dites, possède déjà son propre microbiote, saprophyte en temps normal, mais qui devient opportuniste (pathogène) dès lors où on le plonge dans des conditions inadaptées — comme, par exemple, une humidité chaude et prolongée plus riche en CO2 que d’habitude, grâce au masque.
Bizarrement, d’ailleurs, vous écrivez ceci :
« Aujourd’hui, l’aération est une des clés pour lutter contre ce virus, qui se transmet essentiellement par aérosols en milieu clos »
— sans visiblement comprendre que l’aération intéresse justement et en premier lieu les voies respiratoires, et que le premier des milieux clos, c’est le masque (qui, s’il parvient à cacher la laideur de ceux qui le portent, montre en revanche leur incurable idiotie).
Rassurez-moi : votre texte, là, c’est de l’humour, n’est-ce pas... ?