Si l’étymologie du mot français Noël est effectivement due
au latin(le « natalis » lié au culte romain du Sol Invictus), elle est liée comme dans tous les pays de
racines celtiques et germaniques au concept de la « renaissance » du soleil
lors du solstice d’hiver. La langue allemande est plus fidèle aux origines et utilise
le mot « Weihnachten » qui repose sur un ancien datif pluriel dans
l’expression en vieux haut allemand ze wîhen nachten « dans les nuits sacrées
», qui date de l’époque du paganisme germanique où l’on organisait des fêtes
sacrées les nuits d’hiver autour du solstice.
On trouve cette même transposition d’une fête païenne à une
fête chrétienne chez les peuples scandinaves dans le terme qui signifie Noël :
islandais jól, norvégien, suédois, danois jul.
L’acculturation des Gaulois a été plus profonde que celle
des Germains, l’intégration administrative, politique et militaire des colonies
romaines ayant eu le Rhin comme frontière par décision de Jules César lui-même d’où
cette amnésie qui ne change rien au fait que le christianisme est un
syncrétisme et son cas particulier le catholicisme en a fait un vampirisme
centripète.
Pour ce qui est de la monnaie, elle est spéculative par
nature : c’est un crédit reposant sur la confiance, c’est-à-dire l’espoir
des changeurs (banquiers aujourd’hui) d’être remboursés. Ce qui est du vent, ce sont les intérêts.