@Adèle Coupechoux
Aimables ? Ceux qui vous reprennent ? Utiliser un ton gentil pour vous faire accepter l’inacceptable ne me les rend pas aimables. Seul le contenu m’importe.
Je trouve leurs propos et leur ton complètement déplacés. Je refuse d’être recadrée. Est-ce que je les recadre moi quand ils m’adressent la parole avec leur masque et que je ne sais pas à qui j’ai affaire ou que j’ai des difficultés à comprendre leurs propos parfois inaudibles ?
Et pourtant j’aurai de quoi, il me semble.
Ces comportements datent d’avant le Covid. Et ce n’était pas le comportement de délirants. Mais de personnes abusant d’autoritarisme. Le petit kapo qui me demandait d’ouvrir mon sac pour vérifier si j’étais ou non une voleuse, n’est pas très différent de celui qui me dit de mettre mon masque aujourd’hui.
Heureusement que je n’ai pas besoin d’un certificat d’intolérance au masque pour ne pas le porter. Comme IA, je peux devenir moi aussi très violente et d’une violence que certains peuvent trouver inappropriée si l’on prétend m’étouffer sans vergogne uniquement parce c’est la loi et que qu’ils ont décidé que je gèrerais leurs peurs covidiennes.
L’obligation du port de la muselière est abjecte. Surtout par ceux qui vous intiment l’ordre de le porter sans bien sûr le porter (exemple des films ou encore des plateaux télé, des petites sauteries des politiques et acteurs).
« On est délirant sur le seul thème du délire collectif, mais pas « malade » sur le reste de la vie sociale et dans la communication interpersonnelle. On le vérifie tous les jours. »
C’est le contraire que je vérifie tous les jours depuis le covid. Si on n’est pas vacciné, on se fait traiter de grosse conne, oui, oui sur son lieu de travail. Si on évoque la Suède, on se fait traiter de complotiste et de criminelle voire d’eugéniste, oui, oui sur son lieu de travail.
Et de quelle vie sociale parlez-vous ?
Existe-elle depuis le covid, puis depuis cet apartheid ? Existe-t-elle quand vous ne pouvez plus rentrer dans votre famille parce le train vous est interdit, quand vous risquez de ne plus avoir de travail, donc de revenu et donc de toit ? Existe-t-elle quand le restaurateur ou le bistrotier vous demande votre carnet de vaccination ?
Quand il vous est rappelé au quotidien et partout de porter le masque, de garder vos distances, de vous laver les mains avec du gel, et de ne plus vous embrasser ?