Les réponses de Poutine sont fortes face à des questions orientées et faussement candides ( supposant vraie la thèse atlantiste d’une menace russe) pour le contraindre à une réponse faible( n’invalidant pas la thèse posée comme axiome).
Mais une question se pose, et à laquelle il ne me semble pas répondre, puisqu’il situe ( faussement) le début de cette politique agressive étatsunienne en 2014, en appelant un chat un chat : coup d’Etat fasciste organisé par les USA.
( certes il pose quelques jalons historiques).
Or, dès la liquidation de l’URSS contre le vote populaire ( référendum allant jusqu’à 96% en faveur du maintien, au minimum 71 % ( et bon nombre de votes défavorables disent qu’ils ont eu tort), la politique américaine fomentait ce plan, de même que la colonisation de la Russie occidentale est un but de guerre germanique antérieur à 1941 ( et la Sibérie par le Japon). ce qui est visé sont les ressources gigantesques qu’on voudrait piller par tous les moyens : guerre, blocus, gouvernements fantoches, etc ...
Ainsi, dès 1994, bon nombre de bandéristes sont revenus en Ukraine et ont commencé à s’en prendre aux russophones, à l’université de Kiev par exemple, ou
lors de festivals de cinéma, en projetant des films en ukrainien, que personne à Kiev, ou presque, ne comprenait ( tout ceci m’a été relaté par des amies russes et ukrainiennes ayant vécu là à cette époque).
Alors ma question : pourquoi la Russie n’a-t-elle pas entravé et dénoncé après l’éviction du traître alcoolo Eltsine le processus continu de militarisation de l’espace postsoviétique par les Américains, puissance étrangère occupante en Europe ?
La menace atlantiste n’a rien de nouveau. Pourquoi aussi, ne pas dénoncer les exercices de l’Armée helvète, pays neutre, conjoints avec l’OTAN ? (dénoncés par le PC suisse, implanté dans le Tessin).
La réaction me paraît tardive et les fanatiques américains se sont sentis les mains libres...
Accessoirement, pourquoi pas de révolte contre cette occupation américaine de l’Europe ( 119 bases militaires US avec têtes nucléaires, rien qu’en Italie). L’URSS pouvait aisément poursuivre son avancée plus à l’Ouest après Berlin, mais elle a toujours respecté ses engagements ( comme en Corée) alors que les USA n’ont pas délogé les fascistes ( il a fallu un ultimatum soviétique pour la Norvège, car le gvt en exil à Londres interdisait à l’URSS de poursuivre la libération jusqu’à la capitale, alors que la Wehrmacht l’occupait et que les Alliés n’y allaient pas) ...