@P.-A. Teslier
Et bien, vous allez
apprendre des choses, ignorants moqueurs minables que vous êtes :
D’une part Luc, l’un des 4 évangélistes n’a pas connu le Christ mais a
rassemblé des témoignages pour écrire son évangile (Luc 1 :1-4). Ce n’était
donc pas le pote du Christ.
D’autres part, Louis de Montety dans « La mort du mythe » rapporte que de
nombreux auteurs ont parlé des évènements du Christ à commencé par Justin le
Philosophe en l’an 150 qui conseille de lire « Actes de Pilate » pour y trouver
comment tout ce qui avait été prédit sur la Passion du Christ s’était accompli
et, aussi, confirmation de ses miracles. Après avoir fait crucifier le « Roi
des Juifs », le procurateur Ponce-Pilate rédigea en effet son rapport à
l’empereur Tibère, qui en fut d’ailleurs si troublé que, nous dit Orose, il
demanda au Sénat qu’il fût déifié.
Denis L’Aréopagite, « dans ses entretiens avec saint Paul, que l’éclipse
extraordinaire qu’il avait aperçu à Héliopolis, à l’âge de 25 ans, et dont il
avait marqué le jour, l’heure, et le moment, était justement arrivé au temps de
la passion du Sauveur, comme signe de deuil que toute la nature en concevait »
Thallus, syrien venu à Rome où il avait été affranchi par Tibère, et auteur
des « Histoires » syriaques auxquelles se référait Bossuet à propos de «
l’éclipse arrivée au crucifiement de Notre –Seigneur ».
Bossuet se référait aussi aux « propres paroles de Phlegon, affranchi
d’Adrien, citées dans un temps où son livre était entre les mains de tout le
monde » son livre 13 des « Olympiques ». Il rapportait en latin que la 4è année
de la 202è olympiade, des ténèbres apparurent vers la 6è heure et un
tremblement de terre ébranla beaucoup d’édifice en Bithynia Nicaenae.Dans l
»Histoire » d’Orose, au 4è/5è siècle, on peut lire que « l’an 18 du règne de
Tibère, l’année où le Christ souffrit sa passion…ce jour là, à la 6è heure, le
soleil fut totalement obscurci, une nuit profonde s’abattit brusquement sur la
terre.
L’historien syriaque Joannes Malalas (491-578) écrit dans ses chroniques
que l’an 18 du règne de Tibère César, le 7è mois, Notre Seigneur Jésus Christ
fut crucifié le 14 è jour de la lune et que le soleil fut privé de lumière et
des ténèbres s’étendirent sur toute la terre. Le très sage Athénien Phlegon se
souvient de ces ténèbres dans ses écrits où il dit : « la 19è de Tibère, il y
eut une éclipse de soleil si importante qu’on n’en a jamais vue de pareille… à
la 6è heure, la nuit était telle que les étoiles apparurent »
Paulus Diaconus (fin du 8è siècle) a écrit l’ »Historia Miscella » on peut
lire dans le livre 7 : « Sept ans après la 12è année du règne de Tibère, au moment
où Notre-Seigneur souffrit sa Passion…le soleil fut obscurci de la 6è heure à
la 9è heure. Les ténèbres s’étendirent à la terre entière.. ;et les étoiles
apparurent. Non seulement des fidèles, mais aussi plusieurs livres grecs
l’attestent. »
Jules l’Africain, historien grec du 3è siècle et auteur d’une «
Chronographie » très réputée : « L’an du monde 5533, soit 33 du Christ, ou
olympiade 203 au moment où le Christ souffrit sa Passion, d’horribles ténèbres
couvrirent la terre, des rochers furent brisés par un tremblement de terre.
Plusieurs régions de la Judée et du reste du monde furent ravagées… »