Cet article reprend à loisir les idées reçues et les clichés répétés et rétépés sur le libéralisme et le capitalisme. Mais répéter 1000 fois une assertion n’en fait pas une vérité.
Il a été démontré à maintes reprises que les fameuses « libéralisations calamiteuses » (chemins de fer en angleterre, éléctricité en californie...) citées jusqu’à épuisement par les extremistes anti-libéraux étaient tout sauf des libéralisations. C’étaient des bricolages de privatisation sous forte contrainte étatique : segmentation du réseau arbitraire et absurde en Angleterre, d’un réseau déjà délabré sous l’égide publique. Prix figés interdisant l’investissement, alors que les coûts de production (pétrole) montaient en flèche, pour l’électricité californienne. Corruption et politique politicienne et clienteliste pour l’eau en Afrique, mauvaise gouvernance etc...
Pour ces « privatisations », l’état, incapable de s’occuper de structures dans un état catastrophique, à simplement envoyé la patate chaude à un secteur privé les pieds et poings liés (pas facile pour attraper une patate, vous en conviendrez). Tout ça probablement pour l’accuser ensuite de l’échec de la chose et justifier une reprise du contrôle, ou simplement par incompétence bureaucratique, qui sait ?
Quant aux histoires de long terme, cela fait doucement rigoler. Toutes les formes d’investissement existent en bourse, le court comme le très long terme. Soit dit en passant, tout n’est ni tout noir ni tout blanc, mais la bourse est une énorme plateforme d’investissements, qui ouvre la voix à des projets qui seraient impossible sans elle, que cela vous plaise ou non. L’argent qui se « reproduit » en bourse, comme vous dites, ce n’est pas de la magie, c’est le reflet de la richesse créé par les hommes, la récompense des investissements judicieux.
Quand aux scandales et au court-termisme éléctoraliste, on peut difficilement faire pire que les partis politiques.