@Gégène
Le mot « civiliser » doit son origine au fait que,
pour un même délit, un procès « civil » aboutissait toujours à un
verdict moins lourd que celui qui était prononcé par une cour martiale.
Un militaire traduit en justice avait donc intérêt à faire
transférer son procès devant un tribunal ordinaire quand ce qui lui était
reproché le permettait (ce qui n’était pas le cas de la désertion ou de la
trahison). Cette procédure s’appelait « civilisation » d’un procès,
synonyme d’adoucissement, mais aussi de disparition des attributs militaires.
Les régimes « fascistes » du vingtième siècle en Italie,
en Allemagne, en Espagne, en Turquie, en Grèce, etc… avaient comme point commun
d’être soit animés par des militaires gradés, soit de faire appel à des milices
armées, militaires ou paramilitaires pour faire régner leur ordre par la peur.
Mais cet aspect, tout important qu’il soit, n’est que la partie visible de l’édifice.
La partie invisible concerne les liens organiques entre les financiers, les
industriels et les dictateurs instrumentalisés pour faire barrage au « communisme ».
La dictature sanitaire a remplacé les treillis et les
rangers, et les fusils-mitrailleurs ont cédé la place aux seringues mais le but
est toujours le même : empêcher toute rébellion et organiser un contrôle
total des individus par des techniques de traçage, de renseignements et de
délation, le marquage par tatouage étant remplacé par le QR code.
On peut donc parler d’un « fascisme civilisé ».