@pemile
évidemment c’est une demande, une demande sérieuse, une demande qui s’adresse à de la recherche appliquée : connaître les mécanismes fondamentaux et trouver comment les utiliser pour soigner et guérir. Et en effet les cancers quels qu’ils soient sont des dérèglements du fonctionnement de la cellule, d’un type de cellule qui se met à se multiplier.
Si c’est votre cas, je ne vais pas m’en amuser bien sûr.
Mais certains trouvent des ressources pour apprivoiser leur maladie, je pense au film qui va sortir « Rosy » ...
Recherche fondamentale. Le versant sérieux, est que la recherche fondamentale est « squattée » par la recherche du profit, alors que en tant que telle elle devrait avant tout être un Bien Commun dans la façon dont elle est menée et dans la façon dont ses résultats sont disponibles.
Saluons l’AFM et son fameux Téléthon, qui a fait en sorte que la cartographie du génome humain aussitôt sorti de ses laboratoires soit déposé à l’UNESCO comme patrimoine mondial de l’humanité avant que certains s’en emparent par des brevets. Une course contre la montre pour être les premiers et imposer le respect de ce Bien Commun.
Actuellement, les laboratoires pharmaceutiques financent la recherche fondamentale (publique) à l’affût d’un brevet à récupérer (sous forme de contrats), et si possible concernant une maladie très répandue. Ils orientent donc la recherche fondamentale de ce fait.
Là aussi il y a un effort d’imagination à faire pour rendre à la recherche fondamentale ses lettres de noblesse, par un financement autre que gouverné dans l’ombre par le profit.
Il y a eu un essai de récupération des dividendes pour financer les recherches suivantes, en autorisant ou même, encourageant la création d’unités de production associées aux unités de recherche fondamentale. On devine un peu que ça n’a pas vraiment arrangé les choses ...