Dans cette immense
majorité qui soutenait Pétain et voyait De Gaulle comme un
« emmerdeur » qu’elle désirait « emmerder », il y avait les
communistes acquis au pacte germano-soviétique du 23 août 1939, et qui n’ont
changé de camp que le 22 juin 1941 quand Hitler a attaqué Staline.
Faux, le général De Gaulle dans ses mémoires de guerre
(tome1, L’appel : 1940-1942) très pragmatique en bon politique et soldat explique
l’attitude de Staline (à qui il ne fait aucune fleur dans le tome 2, l’Unité
1942-1944 en relatant sa vite en URSS en pleine guerre après le débarquement) qu’il
trouve prévisible ainsi que celles de la plupart des militants du PC de l’époque.
C’est ce principe qui
a fait dire à un journaliste américain que Paris devait avoir 4 millions
d’habitants alors qu’il n’en avait qu’un peu plus de 2 millions et demi puisque
« quelques mois seulement après que 2 millions de Parisiens aient
ovationné Pétain, il y en eut autant pour acclamer De Gaulle ». Oublier le
passé et reconstruire l’Histoire semble être une constante de tous les
gouvernants.
Faux, décidément.Les acclamateurs de Pétain avaient été
amenés par camions et autobus par les services de l’état et ses soutiens avec de bonnes petites distributions de tickets de rationnement. De
temps en temps il faut être sérieux pour changer.Les véritables historiens étudient de près les archives. Quand on aime son pays, on ne
joue pas avec son histoire.